Castlevania est une des grandes sagas du jeu vidéo qui n'avait pas encore pu faire ses preuves sur cette génération de console , après plusieurs essais en 3D avec Castlevania 3D sur N64 , Lament of Innoncence et Curse of Darkness sur PS2 peu convaincant , on comprend que Konami ne voulait pas à nouveau rater le coche pour son Castlevania " next-gen " . Et pour réussir leur coup l'éditeur japonais à décider de donner sa licence chérie au espagnols de Mercury Steam , déjà vu sur Jericho et chapeauter par la Team Kojima . Alors délocalisation concluante pour Gabriel Belmont ?
Avancer de commencer de parler en profondeur de ce Castlevania : LoS , il est important de revenir sur la génèse de ce jeu . Mercury Steam développe un jeu d'action-aventure type BTA nommé Lords of Shadow , Hidéo Kojima himself à la chance de voir le projet et est impressioné par celui-ci . Il propose alors à Konami de prendre le projet alors tout frais et de lui assigner le nom de Castlevania . Avec ces explications on comprend vite pourquoi ce LoS est si différent des Castlevania d'antan , est-ce un mal pour autant ? Aboslument pas .
ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE
Comme héros Mercury Steam à décider de prendre Gabriel Belmont , il sera en quête pour réssuciter sa femme , Marie , morte dans d'étrange circonstance . Plutôt bien écrit et garnit de personnage secondaire interressant , le scénario de ce Castlevania est réussi même si il montre quelques faiblesses de narration et de réél lien avec la saga , même si l'incroyable dénoument final essaye de faire en sorte que le wagon LoS soit bien accroché avec le train Castlevania .
Comme dit plus haut , Castlevania LoS se joue comme un beat'em all , plus proche d'un God of War qu'un Devil May Cry cependant . Gabriel posséde une seule arme : une chaîne , cette dernière possède deux types d'attaque : une légère et rapide mais au champ d'action limité et une autre bien plus forte et ample mais forcément plus lente , évidamment comme dans n'importe quel BTA qui se respecte , il sera possible de faire des combos de plus en plus puissant et technique au fil du jeu . Gabriel dispose aussi d'une défense avec un bouton de tranche qui utiliser au bon moment permet de briser la garde de l'adversaire pour ainsi l'enchaîner un moment sans qu'il puisse répliquer , cependant des attaques ennemies sont imparables et alors l'esquive devra être priviligé pour l'utiliser il suffit d'utiliser la garde et une direction . Avec le bouton B , Gabriel peut utiliser divers objet : eau bénite , dague , fée ou encore un cristal à reconstituer pour déclencher une super attaque . Ajouté à cela une chop ( pour les petits ennemis ) et la posibilité de chevauché des montures comme une arraigné géante ou un troll et vous obtenez le système de combat de Lord of Shadow .
A ce classicisme vient s'ajouter quelque subtilité . Notre beau gosse Gabriel peut utiliser deux magie : celle de la lumière et de l'ombre , la magie de la lumière sert à se regénerer de la vie quand notre héors martelle les ennemies de coup , celle de l'ombre elle augmente colnsidérablement la puissance des coups . La magie sert à améliorer nos combos , donne accés à de nouveaux enchaînement et améliore les objets , par exemple l'eau bénite combiné à la magie de lumière permet à Gabriel d'avoir un champ de force / bouclier autour de lui . La magie s'aquiert grace à des orbes que l'on obtient en réussissant un gros enchaînement sans subir de dégat sur un ennemi ou soit dans des statues regénérant toute votre magie éparpillé sur la route , après pour choisir si ces orbes seront utilisé pour la magie d'ombre ou de lumière , il suffit d'appuyer sur le stick gauche pour remplir la jauge de magie de la lumière ou le stick droit pour le côté obscur .
PRINCE OF CASTLEVANIA
Avec un système de combat classique et amputé de folie ( un seule arme ? Sérieusement ) les affrontements du jeu n'étaient pas fait pour rester dans les mémoires des joueurs mais c'était sans compter sur une maîtrise totale de Mercury Steam dans la mise en scène . Là aussi on pourra pester que le jeu s'inspire grandement de God of War dans sa mise en scène à grand coup de QTE pour achever les boss et ennemis imposants mais on ne peut pas reprocher au jeu qu'il le fasse mal , loin de là . Chaque combat de boss est un véritable plaisir , la difficulté est parfaitement calibré , aucun d'entre eux est recyclé et surtout la mise en scène des combats est au rendez-vous , nottament contre les ennemis géants du jeu , tout droit tiré de Shadow of the Collossus ces combats font partie des plus grand moment du jeu .
A ce côté beat'em all à la God of War vient s'ajouter une partie plate-forme assez importante , entre deux trois combats Gabriel escaladera la muraille d'un château ou n'importe quel autre escalable . Pas très olriginal ni révolutionnaire ses phases de jeu sont cependant très jouable , agréable à parcourir et surtout très contemplative : la camèra ( fixe ) fait de magnifiques traveling et trouve des angles parfait pour admirer les splendides décors du jeu . Et là on touche à un gros point fort de ce Castlevania : sa réalisation et sa direction artistique . Sur le plan technique pur Castlevania LoS est une réussite que ce soit dans la modélisation des héros , du bestiaire qui lui aussi est très varié , ou des décors . Les combats du jeu sont blindés d'effets graphique en tout genre et de gros ralenti à la fin des vagues ennemis ou pendant les finish moves des gros combats . La seule faiblesse technique du jeu est son fream-rate , bloqué à 30 fps en tant normal il n'est pas rare que le jeu passe sous la barre des 10 fps pendant les phases de combats de boss voir même dans un simple combat contre deux gobelins . Aïe . Quand à la direction artistique du jeu elle frole la perfection , le jeu propose un nombre d'environnement impressionnant , rare sont le BTA à faire autant voyager . Entre les marécages du prologue , les fôrets de fées , les montagnes enneigés , le village et des destinations plus fantastiques tout droit tiré d'un Monde de Narnia ou Du Seigneur des Anneaux qui seraient honteux de spoiler .
La partie musicale du jeu est aussi d'un grand niveau , que ce soit le thème principal du jeu absolument magnifique ou toutes les autres compositions du jeu qui sont en grande partie du même niveau . Les thèmes du jeu sont toujours en parfait accord avec les environnements ou les situations , tantôt épique pour les affrontements de boss ou contemplatives et discrète pour les phases de plate-forme et les égnimes . Du grand art . Ces excellentes compositions sonore sont accompagnés de doublage ( anglais ) de très bonne facture .
RÉSURECTION OU TRAHISON ?
Après 15 heures de jeu bien remplie pour arrivé jusqu'au générique de fin une énorme question vient à la tête : Lord of Shadow est-il belle et bien un Castlevania ? Difficile de répondre de façon affirmative tant le jeu emprunte à un certain God of War ou à d'autre production occidentale ( PoP en tête d'affiche ) . Malgré un ( très ) léger côté Metroidvania totalement falcutatif : on peut retourner dans les stages précédents pour récupérer des améliorations d'item avec les capacités apprise au fil du jeu ( double saut , grappin.. ) , on ne peut pas dire qu'il reste grand chose de la saga légendaire de Konami mis à part le bestiare . Licence Castlevania extripé , ce Lord of Shadow posède t-il des défauts ? Oui , des défauts qu'on pourrait qualifier d'erreurs de jeunesse de la part de Mercury . On nottera un jeu trop linéaire , comme dit plus haut un fream-rate hoquetant , une seule arme jouable et des petits bugs de collision lors de phases de plate-forme . Cependant rien qui pourrait détruire le beau voyage que propose Castlevania : Lord of Shadow . Délocalisation réussite pour Castlevania .
CONCLUSION :
Grâce à Mercury Steam , Castlevania trouve enfin la bonne formule pour enfin ( on l'espère ) perdurer dans la 3D et les futures générations . S'inspirant des plus grand comme God of War Prince of Persia et Shadow of the Collossus , Lord of Shadow est un très bon pot pourri des bonnes idées des jeux d'action-aventure qu'on a pu voir ces dernières années . Portés par une partie graphique et sonore de haute volée , un système de combat simple et intiutif grâce au magie d'ombre et de lumière . Lord of Shadow est un magnifique voyage dans l'univers sans faille que Konami a crée de toutes pièces puisant leur inspiration dans des jeux et films occidentaux comme orientales . Mais est-ce que cette belle aventure mérite d'avoir le nom de Castlevania ? Non , mais cela n'empeche pas que l'aventure de Gabriel Belmont soit l'une des plus belles de cette génération de console , rien que ça .
LES PLUS + :
Réalisation de qualité
Direction artistique flamboyante
Système de jeu solide
Des combats de boss splendide
Ultra varié
Des musiques magnifiques
Difficulté parfaitement calibré
LES MOINS - :