Alors que j'effectuais un à un les opus de la franchise Castlevania, mon impatience grandissait à l'idée de me frotter à celui qui est encore aujourd'hui considéré comme LE meilleur de toute la saga.
Et Dieu qu'il n'a pas volé sa place, tant cette symphonie nocturne est sûrement l'une des plus belles qui puisse être jouée pour amener Castlevania à son paroxysme.
L'ambiance baroque et gothique qui tapisse les décors de cet immense château transylvanien ne nous aura jamais paru aussi familière et inconnue qu'en cet instant où nous, Allucard, fils de Dracula, avons décidé de pénètrer dans les couloirs de cet infernale forteresse. Tout semble avoir été amélioré à un niveau indécent, que ce soit en offrant une nouvelle B.O symphonique pour accompagner notre périple, comme dans le fait d'avoir repensé entièrement le gameplay pour donner une sensation d'évolution avec des mécaniques de RPG. Et comment ne pas mentionner le sublime l'écrin dans lequel nous est servi l'histoire ?
Car oui, cette fois ci, c'est réellement une histoire qui nous est contée en filigranes au fur et à mesure que l'on avance dans les donjons qui parsème notre épopée, où la quête de vengeance est liée au sang qui coule dans nos veines, et à l'envie de faire cesser une bonne fois pour toute cette folie. L'aspect metroidvania du deuxième opus revient ici en force, nous offrant la liberté totale sur nos actions, et nous amenant rapidement à réfléchir avant de foncer dans le premier couloir venu.
Le bestiaire plus riche, la multitude d'objets à découvrir, les multiples pièces et secrets cachés, donneront le tournis à tout ceux qui croiront avoir fini le jeu en une bouchée d'heures, car le challenge des 200,6 % ne rôde jamais bien loin et l'envie de refaire une partie nous démangera bien vite.