Castlevania: The Adventure est un jeu qui a réellement marquée mes jeunes années de gamer. Plusieurs raisons à cela :
- une difficulté juste machiavélique
- une maniabilité rigide horrible où chaque saut doit être jaugé au pixel près
- une ambiance gothique extrêmement marquante qui a réussi (il y a maintenant 18 ans) à me faire faire des cauchemars.
- des musiques qui, 18 ans après, restent gravées dans ma mémoire.
Un jeu que je n'avais jamais réussi à finir. J'en avais passé des heures dessus, à jauger chaque saut, apprendre chaque niveau par cœur pour optimiser mon nombre de vies pour ce – censuré – troisième niveau (mais si, vous savez, celui dans le sable, avec les murs de piques qui n'arrêtent jamais de vous poursuivre). Et un jour, du haut de mes 12 ou 13 ans, j'étais arrivé au quatrième level. Enfin ! Quelle joie… de courte durée ! Je me faisais ramasser très peu de temps après, les nerfs à bout, j’arrêtais…
… pour le reprendre durant cet été 2012 : il était temps de prendre sa revanche.
Surpris je suis. Surpris que le jeu reste aussi frais. Les points cités au dessus restent d'actualité. Et si aujourd'hui, c'est presque impardonnable de proposer une telle rigidité de gameplay, j'y ai rejoué avec mes yeux d'enfants. Et j'ai aimé. L'ambiance, les graphismes, les musiques de dingue… Et ces 4 niveaux qui se battent en duel… Un peu de die and retry, un peu plus de patience et de persévérance…
…Et j'ai tué Dracula.
Un traumatisme enfin effacé. Je peux dormir en paix.