Mieux vaut s'être exercé à Trigger afin d'appréhender l’envergure du titre, ne serait-ce que pour cerner les relations entre protagonistes, leurs passé, leurs ascendances et… la planète. Pourtant l’ensemble se tient à lui seul si l’on se donne la peine de suivre les quelques rebondissements, d’accepter le principe d’uchronie de voyages temporels et de monde parallèles qui forme habituellement un terreau propice à un fourretout de guingois si… l’on n’est pas le fruit des grands esprits de SquIx :) Car ce qui en fera le sel sera, pour les plus téméraires, le "new game plus" qui prend une importance en l’exploration de divers scénarii du "Si j’avais fait ceci… quelle en aurait été l'issue ?". Là sera l’intérêt mais mieux vaudra s’équiper d’un ou plutôt tous les fils conducteurs afin d’arpenter chaque méandre de la toile scénaristique. Et ce ne sont pas trente ou soixante-dix heures qui seront nécessaires mais quelques dizaines de plus -_-‘ Et c’est en cela que cette version "Radical Dreamers Edition" apportera son soutien pour peu que l’on marche sur sa dignité en usant des quelques facilités techniques mises à disposition dans cette version.
Le titre aura certainement vieilli dans sa technique accusant un genre qui aura tout de même évolué en vingt-cinq ans. Pourtant on ne se fait pas que spectateur de joutes au tour par tour pour parfois s’y préparer après s’être fait corriger par l’antagoniste du moment… même si le jeu reste assez simple dans l’ensemble, rien n’empeche de relever soi-même l’aventure en s’octroyant le support de quelques personnages atypiques (à capacités et compétences... discutables pour être polis) recrutables au grés de l’aventure… si c’est votre truc :D Car oui le… trombinoscope flirte parfois avec le ridicule là où j’aurai plébiscité un certain instinct de survie avec - attention spoil ! - Karsh et Irène.
En somme une aventure qu’il se doit d’être traversée dans son entièreté par un premier passage à sa convenance pour, ensuite, jouer de tecnhique quand aux choix décisifs déterminant l’issu du second, puis troisième, puis… la douzième. La sixième étant celle de référence, naturelle à happy-ending ;)