Ah Chrono Trigger ! Ce qu'on m'en a parlé de celui-là ! Avant même que la vague du rétro-gaming ne commence à gronder, c'est sa patte graphique qui me rendait curieux. J'ai longtemps été un fanatique absolu de DBZ, alors en voyant la gueule que le jeu avait, y a rien d'étonnant à dire que je bavais littéralement devant.
Mais bon, c'était difficile pour un marmot qui n'avait même pas une pauvre SNES de jouer à ce jeu, alors j'ai du attendre de longues années, et maintenant je l'ai fait, il est fini !
J'ai cependant eu quelques réticences durant ma progression dans le jeu. Etant donné qu'il a désormais acquis un statut de jeu légendaire je m'attendais vraiment à un jeu exceptionnel. Ce n'est pas tout à fait le cas à mes yeux. On déplorera ainsi quelques longueurs, le fait de ne pas pouvoir zapper les combats (bon y a pas de combat aléatoire, c'est déjà un bon point, mais je suis un joueur d'Earthbound et je suis choqué de devoir me taper des combats où je tue l'ennemi en un coup) ou encore que le scénario se perde un petit peu parfois. Disons qu'après le twist majeur en plein milieu de scénario, j'ai un peu lâché l'affaire.
On critique pas mal la durée de vie, mais j'ai trouvé qu'une vingtaine d'heure était un juste milieu, surtout qu'à aucun moment on ne fera de leveling, grâce à une progression maîtrisée.
Mais pourtant ! Chrono Trigger c'est bien plus que ça, car ce jeu, à bien des égards possède une âme, merci pour commencer aux deux compositeurs du jeu, Yasunori Mitsuda et Nobuo Uematsu qui ont abattu ici un travail exemplaire, donnant parfaitement le ton de l'aventure aux différents moments du jeu. Ma préférence va d'ailleurs au thème de la forêt qui malgré le fait qu'on ne l'entende qu'au début, m'a vraiment marqué.
Les personnages apportent également une touche de relief considérable, et à mes yeux, rien que le fait qu'il soit designé par Toriyama leur donne +500000000 en charisme. Mais si on fait l'impasse sur Crono qui demeure malgré tout une coquille vide, telle la poupée qu'on peut gagner au début du jeu, on peut compter sur Marle, Frank (oh yeah) le robot, Lucca, Frog, Ayla et Magus, qui à chaque fois font mouche, et ce quand il s'agit d'amuser ou de toucher. Et puis voir les lieux changer du tout au tout en fonction de l'époque, ça fait également son effet, surtout quand on comprend tout le pourquoi du comment.
Et au final, même si j'ai pour ma part un peu lâché l'histoire en cours de route, les fins sont toutes vraiment très belles et finissent d'achever le joueur, content d'avoir vécu cette très belle aventure.