Vous aviez aimé la simulation de transport avec OpenTTD ? CiM la remets au gout du jour.
La campagne de CiM n’est pas franchement un modèle. Assez longue, peu palpitante ( ah bah ouais, la RATP c’est pas super funky comme truc faut avouer ), avec des objectifs qui se ressemblent souvent, elle a du mal à tenir un joueur accroché, même un qui aime le genre. Déjà parce qu’on commence dans les années 30 avec des vieux bus un peu moisis mais aussi parce qu’on apprécierait un poil plus de liberté.
Le vrai intérêt du jeu réside dans son mode «sandbox» où l’on a juste à choisir une carte pour se laisser aller à ses choix d’urbanisme les plus fous. Si le jeu est assez difficile à prendre en main par le novice, c’est surtout parce qu’il propose beaucoup de choses. En plus de la simple pose et gestion de ses stations et lignes de bus, métro, tram, helico ou bateau, CiM nous propose de gérer aussi les prix des tickets, les salaires des employés, le nombre de contrôles, etc. Facile de se noyer sous toutes ces possibilités.
Fort heureusement, la plupart des réglages sont gérés automatiquement par le jeu si on le laisse faire, mais il est toujours plus efficace et rentable de s’en charger soi-même. La même chose avec la gestion de la difficulté. De base, le jeu est relativement dur, même en l’ayant pris en main. C’est souvent facile de perdre de l’argent malgré une dizaine de lignes fonctionnelles, et il faut «s’y connaître» pour arriver à devenir rentable.