Sentiment un peu bizarre sur Civ 5, à chaque fois que j'y pense la seule chose qui me vient à l'esprit est "Son, i am disapoint". Et pourtant j'y joue tout le temps.
Il reste globalement dans l'esprit de la série, avec ses Civilizations, les resources à chopper, les anachronismes à mourrir de rire et les derniers tours à forte teneur en derniers tours, pour qu'on puisse finir de jouer pendant qu'on finit de jouer. Son plus gros défaut est d'avoir simplifié le gameplay en faisant carrément table rase sur plein d'idées sympa du quatrième opus: la religion est expédiée aux oubliettes, le mécontentement qui passe au niveau globale enlève une bonne part du micro-management: il suffit de construire un colisée à Moscou pour que les gens soient contents à Vladivostok... Enfin, de gros déséquilibres donnent l'impression de jouer à un truc finit à la va-vite.
Au final, le jeu est sauvé par un système de combat rénové et fort sympathique, des cité-états qui rajoutent une couche de diplomatie (assez limitée) et l'introduction réussie des cases hexagonales, qui élimine enfin le diagonal Expressway des précédents épisodes. On y joue, on aime ça, mais il aurait pût être mieux.