Peut-être que la série des Commandos ne parlera pas à tout le monde, surtout au plus jeune. Et pourtant ces jeux furent un phénomène, allant jusqu'à créer un sous-genre des jeux de tactiques en temps réel. Retour donc sur le premier opus de cette série qui, il faut bien l'avouer, a effroyablement vieilli aujourd'hui.
- Un silence angoissant. Il existe des jeux qui vous transportent par leurs musiques. Et puis il y a Commandos, qui n'a juste pas de musique du tout. Les seuls quelques notes se font entendre en début de missions, et l'extrait est tellement cours qu'on appelle ça un effet sonore, pas une musique. Résultat on passe les heures de réflexion dans un total silence, seulement coupé par les "D'accord", "J'y vais" et autre "Oui mon lieutenant" de nos unités. Ah si, il y a le bruitage de certains éléments, comme les grillages électriques, qui viendront griller vos tympans dans certaines missions.
- Un gameplay cassé. À plusieurs moments le jeu proposera dans ses aides de missions des mécaniques qui malheureusement ne fonctionnent pas. On pense à l'interaction entre les niveaux supérieurs et inférieurs, ou encore au charriot de minerai qui ne cache rien ni personne. S'ajoute à cela la fonctionnalité de voir la vision des soldats ennemis qui parfois ne correspond pas à leur vision réelle. Le tout entraine beaucoup trop de phases frustrantes (en plus de missions à la limite du possible)
Au final, si Commandos : Derrière les lignes ennemies n'est pas un jeu catastrophique, beaucoup trop d'éléments le rendent difficilement jouable aujourd'hui. S’il reste un jeu historique, il semble compliqué de le recommander de nos jours. D'autant que sur nos machines actuelles, les briefings de missions ne se lancent pas...
Commandos : Derrière les lignes ennemies - Playthrough