Comment ça mon titre est ridicule ?...
Bref, critiquons.
Commençons par une intro :
Relic a vraiment fourni un travail minutieux et excellent pour cet opus. Clairement, ces mecs-là sont des petits génies. Ils nous avaient déjà amené un bon gros Warhammer Dawn Of War quelques années plus tôt qui, déjà à l’époque, était une bonne grosse claque visuelle et vidéo-ludique.
Continuons par une présentation du jeu :
Company of Heroes est un STR (jeu de stratégie en temps réel) qui peut clairement se targuer d’être l’un des meilleurs. Sorti en 2006, il y a donc déjà 11 bonnes années, il reste totalement efficace et ne se démode en rien.
Comme tout bon jeu, on a un tutoriel, une campagne, un mode de jeu libre, des options.. blabla. De ce côté rien de bien extra.
Ceci dit, la campagne est immersive et vraiment chouette, ponctuée de cinématiques franchement pas dégueulasses et qui vous feraient presque couler quelques larmes.
Notons les points positifs :
Graphiquement, c’est un plaisir de fin gourmet. Les détails sont légion, les décors travaillés, les environnements complétement immersifs et les maps sont vraiment réfléchis pour ce genre de jeux. L’infanterie et les véhicules sont modélisés de façon ultra réaliste et, pour le plaisir des plus violents, tout est destructible : ponts, maisons, ateliers, cabanes, routes, barrières, arbres, végétations diverses… En somme, de quoi foutre un bordel de titan dans nos belles campagnes normandes !
Le travail sonore est irréprochable : voix, doublages, dialogues (quoique répétitifs) et surtout environnement sonore. Il n’y a pas à chier, mais quand un V2 vous arrive en pleine poire, vous l’entendez arriver de loin, et généralement, ce n’est pas bon signe.
Et l’IA ! L’IA… elle est terrible. Elle s’adapte au niveau du joueur et peu clairement vous mettre une belle rouste si vous ne jouez pas correctement !
Franchement, c’est probablement l’une des plus abouties que j’ai pu avoir en jeu. (en tant que passionné de simulation automobile, des IA de merde, j’en ai connu)
On peut développer de la stratégie de haut niveau (sans blague), utiliser chaque parcelle, chaque mètre carré de terrain à son avantage. Il faut user de patience et ne pas bourriner comme un dégénéré pour espérer gagner les parties, et ça, c’est cool !
L’action est partagée entre stratégie et gestion. La gestion est d’ailleurs assez intuitive, simple, efficace et en plus ne se traine pas des bâtiments et/ou des options inutiles.
Le meilleur dans tout cela, c’est que, même avec une expérience quasi-nulle dans les jeux de stratégie, on peut s’en sortir.
Notons les points légèrement moins positifs :
On peut noter quelques problèmes d’équilibre parfois. Par exemple, certains chars d’assaut sont clairement des monstres presqu’impossibles à mettre hors de combat sans un minimum de talent ou de chance (ou les deux, parfois). On notera que les Allemands ont des véhicules vraiment, vraiment, vraiment...vraiment très efficaces. Et que du coup, sauf chance incroyable, il faut être un tantinet rusé pour en venir à bout.
Quand on n’a fini la campagne et qu’on a joué toutes les cartes en solo, on pleure. Parce qu’on n’a plus rien à faire. (Oui, ce n’est pas un point négatif à proprement parler, mais ce jeu n’ayant quasiment que des points positifs, je tente d’équilibrer injustement la balance…)
Incluons quelques anecdotes :
Il y a eu, par la suite, des extensions. Deux, pour êtres précis : *Opposing Fronts* et *Tales of Valor*. Des indépendants ont également sorti *Eastern Front*.
Je n’ai jamais testé aucune de ces 3 extensions et donc ne peut rien vous dire dessus. Et pourtant, je les ai, là, sur mon étagère. Sacrilège !
Donc, voilà, même quand il y en a plus, il y en a encore. Grande joie !
Conclusions :
Si tu as déjà joué à ce jeu et que tu l’aimes, je t’aime.
Si tu as déjà joué à ce jeu et que tu ne l’aimes pas ou peu, je ne te comprends pas.
Si tu n’as jamais joué à ce jeu, mais que tu as envie de le tester, fonce.
Si tu n’as jamais joué à ce jeu, mais que tu hésites à le tester, fonce.
Petit mot de la fin :
La BO vaut le détour également.