Un vrai remaster !
Une saga excellente remasterisée parfaitement ! Ils nous ont censuré la victory dance (bande de cons) mais ils n'ont rien touché d'autre. Tout est à l'identique à la pomme près. Mais avec des...
Par
le 30 juin 2017
12 j'aime
Jeu de Blizzard Albany, Toys For Bob et Activision (2017 • PlayStation 4)
Nous nous souvenons tous du 1er niveau de crash, se souvient -on du reste ? Pour ma part non
C’est avec grande nostalgie que je retrouvais ce monde charmant par ses ennemis et son décor, le jeu se veut assez simple, 2 boss enfantins se dressent sur ma route avant d’arriver à la substantifique moelle, la raison pour laquelle ce jeu est noté 10/10
Ainsi arrivais je sans trop de soucis au dernier niveau de ce monde la « native fortress » * insérer bruit de tonnerre au montage*
Par où commencer ? N’étant pas un game designer je suppose que les jeux de plateforme ont 2 optiques pour corser leur jeu sans pour autant faire du die and retry
-La surprise
-La précision
Ce niveau est incroyablement long comparée au reste une bonne dizaine de minutes avec peu de checkpoints mais enfin après plusieurs essais et une demi-heure « perdue »me voici à la dernière ligne droite
Pour ce qui veulent voir a quoi ressemble cet enfer
Ce niveau est déjà très long mais ce n’est rien comparée à sa difficulté, qui n’est pas à rougir face à celle d’un dark souls.
Me retrouvais je donc à calculer mes sauts au millimètre près, à pousser mon joystick d’une pression si douce que ma main pourrait effleurer l’eau sans pour autant modifier son calme, tout comme elle j’étais détend, l’impatience, l’irritation n’apporte rien de plus, au contraire elle nous fait perdre nos capacités nos raisonnement logiques pour laisser libre court à l’instinct
Qu’est-ce que l’instinct si ce n’est un état a dompter pour vivre en société, les sociétés, nos sciences se basent sur la logique et non sur l’instinct
Ainsi crash m’a permis de me rendre compte de l’homme que j’étais, de nature très calme et réfléchi que je pensais être car face a la difficulté le masque tombe et nous devenons qui nous sommes intrinsèquement, un bout de chair pensant avoir dompter son instinct primal
Qu’est ce qui nous différencie nous, humains du 21eme siècle, aux premiers Hommes si ce n’est cette morale cette censure de l’instinct que ne nous nous sommes imposés
De ce fait crash m’a permis d’en apprendre plus sur nous les Hommes avec un grand H
C’est avec grande colère (car après une dizaine d’essais on perd son calme) que je retentais en vain ce niveau laissant ma colère me guider, mes reflexes étaient devenu instinctif tel un marine qui avait subi un entrainement durant des ans, mes mains bougeaient seuls, mes pupilles étaient dilatés afin de percevoir le plus d’information possible mais cela en vain
J’ai donc lâché, abandonné ce jeu, a quoi bon se faire du mal, qu’est ce que ce je m’apporte de plus de satisfaisant, je joue pour mon plaisir pas pour me faire du mal pensais-je a l’époque
Repensant donc aux héros de mon enfance, aux nombreuses conférences que j’ai écoutés une pensée me trottait que « la difficulté n’est qu’une étape dans la transformation en l’homme que nous voulons être » notre chrysalide en quelque sorte mais à ce moment-là je n’étais qu’une vulgaire chenille rampant au sol et aucune chenille n’a idée du papillon qu’elle va devenir, de ce parangon de la beauté naturelle
Les jours passent, un rythme s’impose tous les jours une nouvelle case dans mon emploi du temps se libère pour mon heure quotidienne de crash
Cette semaine se terminait sur mon échec, impossible de passer ce niveau, les cours reprenant je n’ai plus le temps de jouer, la ps4 retourne au placard et avec ma fierté de joueur accompli de « gamer »
C’est donc en regardant le sol que je sortis de chez moi et que vis-je si ce n’est le plus beau crépuscule de ma vie les gens étaient souriants, mes amis plus drôles que jamais, ma copine plus aimante que jamais, ma famille plus chérissant que jamais, je relevais doucement les yeux et compris donc le message de crash bandicoot une larme coula sur ma joue à la grande surprise de mes proches
En passant de l’origine des sociétés au pourquoi et du devenir de l’homme dedans crash a permis à moi un jeune homme de 19 ans de perdre des heures dessus mais d’en tirer un échange immense savoir sur le monde et ses fondements
Ne vivons nous pas en sociétés pour nous soutenir les uns des autres ? Ensemble nous allons plus loin, certes seul nous allons plus vite mais a quoi bon ceci n’est pas une course
Je juge crash non pas sur le jeu mais sur l’impact que j’ai eu et aucune œuvre d’art a ce jour ne m’a frappé de la même façon
> "Celui qui doit combattre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même. Et si tu regardes dans un abîme, l'abîme regarde aussi en toi".
On raconte que les grands hommes le sont devenus pour donner suite à une expérience traumatisante
Lincoln est devenu un des plus beaux hommes qu’a foulé sur cette Terre à la suite d’une mauvaise expérience dans sa ville ou un de ses pamphlets s’est retourné contre lui
Muhammad « float like a butterfly sting like a bee » Ali le plus grand boxeur que cette Terre ait connu a commencé sa carrière pour canaliser sa colère suite à une agression
Tel Batman qui carbure au trauma de la mort de ses parents pour continuer ce qu’il fait, je tourne à mes heures passées sur ce niveau pour devenir un meilleur homme, une action à la fois je fais de cette planète un plus bel endroit à vivre
Que ce soit un sourire, un « bonjour », une porte tenue, un euro donné nous pouvons tous devenir des héros
J’apprécie plus la vie dorénavant, incroyable le plaisir d’un simple repas, d’une lecture journalière peut vous procurer, mon instinct s’étant rétracté a un état végétatif à la suite de cette démonstration empirique que seul l’alliance de notre capacité de raisonnement et de notre instinct nous permet de surmonter toutes les situations
> "Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. »
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cahier de bord - Jeux Vidéos
Créée
le 25 nov. 2018
Critique lue 295 fois
2 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Crash Bandicoot N. Sane Trilogy
Une saga excellente remasterisée parfaitement ! Ils nous ont censuré la victory dance (bande de cons) mais ils n'ont rien touché d'autre. Tout est à l'identique à la pomme près. Mais avec des...
Par
le 30 juin 2017
12 j'aime
A l'époque j'avais fait Crash 3 sur PS1 et ça reste un excellent souvenir. Alors forcément un remake des 3 premiers opus, ça m'a tout de suite fait envie, car ça me permettait de découvrir l'ensemble...
Par
le 3 oct. 2018
9 j'aime
Des jeux de plateformes, on en retient généralement deux : Mario et Sonic. Il est vrai que dans la culture populaire, c'est les mascottes du jeu vidéo les plus présentes dans l'imaginaire des...
Par
le 1 juil. 2017
9 j'aime
Du même critique
Boy's Abyss, de Ryō Minenami, nous présente Reiji Kurose, un jeune homme piégé dans une ville étouffante par les exigences oppressantes de sa famille. Perdant peu à peu goût à la vie, il découvre...
Par
le 2 juin 2023
2 j'aime
Passion est le 1er film d'Hamaguchi et sert en même temps de film de fin d'études (et oui le bougre est diplômé de l'école des beaux arts) La prémisse est simple, un couple annonce qu'il vont se...
Par
le 17 mai 2019
2 j'aime
Nous nous souvenons tous du 1er niveau de crash, se souvient -on du reste ? Pour ma part nonC’est avec grande nostalgie que je retrouvais ce monde charmant par ses ennemis et son décor, le jeu se...
Par
le 25 nov. 2018
2 j'aime
1