Alors que Crash et ses amis se tirent la bourre a dos de véhicules avec l'équipe de N.Cortex, ils se retrouvent par accident dans un parc d'attraction.
Accueillis par le propriétaire du parc Von Clutch, celui-ci leur fait le topo, quelqu'un a volé les gemmes qui permettent d'ouvrir les differentes zones du parc ainsi que la gemme noire qui lui sert de cœur, il propose donc d'offrir son parc a l'équipe qui parviendra à récupérer les gemmes.
C'est donc crash qui va devoir s'y coller en explorant les cinq zones du parc et en remportant les différentes courses.
Le jeu est donc structuré autour d'un hub central (le parc) à partir duquel vous accéderez aux différentes zones, chacune étant pensé comme un niveau de plateformer 3D ouvert, dans lesquels vous devrez trouver suffisamment de cristaux afin d'accéder à la gemme qui ouvre la zone suivante.
Pour la partie plateforme/exploration, on contrôlera exclusivement crash, mais, si il dispose de sa panoplie de mouvement habituelle, la plupart des éléments qui font le sel de la série ont eu disparu.
Vous pouvez donc dire adieu à aku-aku, les caisses de nitro/tnt, et les fruits wumpa, ici ça sera récolte de pièces et combat nul contre des pingouins ninja (le seul ennemis du jeu).
La physique du jeu est également differente, crash atteint trés vite le sommet de son saut, et stagne quelques dixièmes de secondes en l'air avant de retomber tout aussi rapidement.
Mais heureusement (ou pas, c'est selon), le challenge n'est vraiment pas élevé, et si les phase de plate-formes ne sont jamais captivantes, elle ne sont pas non plus insupportables.
Ce qui est dommage car chacune des zones du jeu est bien fournies en contenu, outre les ennemis, et des caisses à fracasser pour récolter des pièces, on pourra trouver plusieurs pnj dans ces zones qui nous permettront soit d'acheter cristaux, véhicules et costume, soit nous donner une quête secondaire (consistant le plus souvent à retrouver un item dans un niveau).
On pourra également trouver des cristaux qui traînent à l'issue d'une séquence de plateforme un peu plus corsée, des stands de mini jeu pour gagner pièces et cristaux, un raccourcis à déverrouiller pour l'un des circuits et les die-o-rama, une cinquantaine de petits films mettant en scène la mort de crash de milles et unes façon.
Le tout, fait que si cette partie du titre ne vaut pas un vrai jeu de plate-forme, elle n'est pas déplaisante pour autant et est infiniment meilleure que les courses auxquelles elle donne accès.
Parce que là on est vraiment sur de la merde.
Le jeu fonctionne comme un jeu de kart classique, une touche pour accélérer, une pour déraper, des items à ramasser, et des dérapages à effectuer correctement pour gagner un boost.
Cependant, crash tag team racing se démarque sur 3 points.
Le premier est la présence d'une jauge de vie, en effet contrairement a la majorité des jeux du genre, les objets n'impactent pas instantanément un adversaire, mais lui font perdre de la vie, une fois la barre à 0, le joueur explose, avant de réapparaître quelques secondes plus tard.
Le second est la présence d'une jauge de boost, celle-ci se remplissant lors des dérapages et à chaque fois que vous éliminez un adversaire.
La dernière est la possibilité à tout moment de la course, de fusionner avec un adversaire à proximité, afin de faire un gros kart, piloté par l'un des joueurs tandis que l'autre se retrouve monté sur une tourelle.
Et c'est là l'un des gros point noir du titre, la fusion déséquilibre totalement le jeu, vous devenez plus résistant, vos objets sont plus fort, et vu la puissance de votre tourelle, vous enchaînez les kills, ce qui, non content de ralentir vos adversaires, vous mets la jauge de boost à fond en permanence, et pour peu que ça soit une ia qui conduise, alors vous aurez à la meilleure IA du jeu, qui fera la course parfaite.
En bref, aucun intérêt de rouler sans être fusionné, il aurait mieux valu penser directement 8 équipes de 2, en plus ça aurait permis de voir un peu plus de monde, parce que, 8 personnages jouables c'est peu pour un jeu de kart ps2 de 2005 qui adapte une licence qui vas vers ses 10 ans (même si on peut apprécier que chaque personnage ait sa propre arme).
15 circuits, c'est peu aussi, surtout quand ils sont aussi insipides et chiant, entre les tracés pas inspirés, les 5 thèmes qui font que les circuits se ressemblent pas mal visuellement, et les raccourcis qui sont juste des chemins alternatifs (même pas besoin d'utiliser un turbo ou de placer un saut correctement), on préférera laisser l'ia conduire pendant qu'on tire sur les autres.
Enfin, seulement 6 items à se balancer à la tronche, là c'est vraiment du foutage de gueule, donc en solo on a le droit au poulet qui fait des dégâts à un adversaire proche, le singe avec une dynamite qui sert de mine, et la boule de feu qui fonce détruire le premier.
Voilà, donc rien pour se protéger ou accélérer, que des trucs pour faire des dégâts, mais c'est toujours mieux que pour les véhicules fusionnés dont les trois items (une vache, un sous-marin et un piano) sont strictement identiques, et servent juste de skin pour masquer une grenade.
En plus de ces 15 circuits, on aura le droit à trois arènes pour jouer à un sous twisted metal, et deux "skate park" dans lesquels il faudra faire des figures pour engranger des points (c'est brouillon, mais facile).
En plus du mode course, chaque circuit possède quatre mode additionnels, un mode où il fauda avec un personnage prédéfini, tirer sur des cibles, un où il faudra détruire un maximum de concurrent en un tour de circuit, un time attack, et un time attack où il faut en plus détruire des cibles en roulant dessus, rien de bien passionnant donc.
Et malheureusement, pas question de faire l'impasse sur ces courses, car s'il n'est pas impératifs de toutes les faires, il faudra en faire au moins quelques-unes pour récupérer suffisamment de cristaux pour avancer.
Sinon niveau graphismes, c'est pas spécialement beau, avec une mention spéciale pour l'effet graphique des shaker wumpa (qui doublent la valeur des pièces récoltées), qui pique les yeux.
Niveau musique, on retrouve spiralmouth, qui après un excellent travail sur twinsanity, livre ici une performance plus qu'oubliable.
Au final on a jeu de course insipide, meublé par des phases de plate-forme tout juste passable, en clair, passez votre chemin