Au royaume des aveugles ...
Un jeu qui dans le désert abyssal des FPS contemporains, a réussi à susciter un début d'intérêt chez votre serviteur, intérêt qui est malheureusement vite retombé.
Le stagiaire sri-lankais en charge du scénario avait le choix entre délivré une princesse enlevée par un savant fou ou refourguer le très en vogue "missions solitaires au sein du pays envahi par des hordes de barbares/communistes/aliens (rayer la mention inutile) sanguinaires". Pour ma part, j'aurai choisi la première option, histoire de sortir des sentiers battus, mais on le comprendra vite, ce Crysis 2, si il tente de sortir du lot, n'aura jamais sa propre personnalité.
Bien sûr, il y a cette combinaison évolutive (mais pas trop) qui offre un choix de gameplay binaire : Infiltration ou bourrinage. Bien sûr les mondes sont semi-ouverts (mais pas trop) et le jeu parvient même à être immersif et offre quelques bons moments.
Malheureusement le soufflé retombe assez vite, à mesure que l'on s'aperçoit que ce qui fait la "richesse" de crysis 2 à savoir la nano-combinaison, n'est qu'un gadget trop limité pour susciter une addiction jouissive.
Techniquement, c'est fluide, le personnage agréable à manier. Bref c'est qu'on est en droit d'attendre d'un jeu en 2011. Gros point noir, l'IA des adversaires.Le mode normal ressemble à une promenade de santé.
Bref un FPS dans la lignée de ce qui se fait en ce moment, en un peu moins cadenassée certes mais en tout aussi frustrant.
J'attends encore un jeu pensé par une direction artistique et non pas par une direction marketing.