Cuphead, splendeur et souffrance du vintage :)
Le jeu, création (à la base) de 2 frangins et hommage à tout un pan d'animation des années 30 est plastiquement FA-BU-LEUX : le graphisme, l'animation, les musiques, tout est absolument parfait, d'un goût excellent, référentiel à souhait.
A côté de ça, nous avons essentiellement des duels contre des boss (ce ne devait être que ça, à la base, avant que Microsoft ne donne des moyens supplémentaires au duo Moldenhauer) + quelques niveaux de run & gun. Tout le jeu, par contre, est articulé autour de cette simple philosophie : die & retry. Et vous mourrez. Souvent (même si je sais ne pas être un très grand joueur, je suis moi-même décédé 534 fois :D).
Une difficulté très élevée n'est plus une notion si courue dans le jeu vidéo de nos jours, même si on peut toujours trouver de quoi souffrir (Super Meat Boy, la saga Dark souls...). Avant, nous avions une aire de jeu dédiée au plaisir punitif : les salles d'arcade, où il fallait qu'une machine soit rentable à grand coup de pièces de monnaie :)
Ainsi sont nées les saga Ghost'n goblins, Contra, R-Type, etc. (Irem a d'ailleurs fait de la difficulté insolente sa marque de fabrique). Mais tous ces jeux ont pour eux de donner la possibilité, à force d'investissement personnel, d'entrainement, de mémorisation des patterns, de pouvoir défier (et vaincre) cette difficulté. Cuphead est bâti sur le même principe : la réactivité du personnage est au poil, on peut acheter des armes, des coups spéciaux ou des mouvements particuliers qui permettent de se sortir des ennuis. Mon préféré : pouvoir rendre l'esquive invisible et invincible ! (sans ça, je ne sais si j'aurais été capable de finir le jeu ^^).
Voilà, tout est dit, sous ses airs mignons et colorés, se cache un jeu très exigeant (mais pas impossible). Alors, n'hésitez pas, foncez et rappelez-vous qu'à vaincre sans péril...