Ceux qui pensaient encore qu'après V3 SpiChun avait une quelconque intégrité devraient être fixés ; Danganronpa est de retour ! Et probablement pas pour la dernière fois, la franchise étant plus que jamais populaire grâce à ses ports sur Switch de mauvaise qualité.
On dit qu'il ne faut jamais se fier à une couverture, mais ici la publicité n'était pas mensongère : DRS est une extension des mini-jeux de DRV3, ni plus, ni moins. Les musiques sont réutilisées (il n'y a que 2 nouvelles pistes, oui j'ai checké les fichiers du jeu) et les CGs en nombre réduit (5). Comme pour le jeu de plateau dans DRV3, DRS a été dirigé par Shun Sasaki et sans surprise, le jeu est au même niveau que le susmentionné jeu bonus : le script est tout aussi insipide et sans surprise, et la boucle de gameplay accroche les premières heures. C'est du même niveau. Il y a parfois quelques bonds en qualité (les scènes avec Fujisaki) mais ça reste négligeable.
Le remix de Love is Survival est très plaisant et les nouveaux décors forts sympathiques. Mais voilà, au bout du compte... c'est un jeu économe, probablement pour aider à financer le prochain volet de la franchise.
Somme toute, puis-je vraiment en vouloir à Spike Chunsoft d'être une bande de gredins ? Est-il si étonnant qu'ils veuillent se servir de ce dixième anniversaire de la franchise (qui dure depuis plus d'un an mais profitez, profitez mes bons) pour se remplir les poches ?
En tout cas, ils ont réussi leur coup. Après V3, j'ai fini par être lassé de cette fanbase insupportable et de ce jeu qui ne savait pas lui-même ce qu'il avait à coeur de transmettre, mais dès l'annonce d'Ultimate Summer Camp, j'ai su que je l'achèterais. Et je l'ai même précommandé, pitre que je suis ! Je suis un pigeon, et lorsque le prochain Danganronpa sera annoncé comme évènement final de la célébration, il y a des chances que je m'y intéresse.
Alors n'ayons pas peur et profitons ! Dans ce monde qui chaque jour trouve de nouveaux moyens de nous insupporter, je crois qu'il est important de profiter des petits plaisirs de la vie, quand bien même ceux-ci n'ont aucun respect pour nous.