Incroyable, c’est le seul mot qui vient à l’esprit. Troisième épisode de la saga principale de Danganronpa (en excluant donc UDG), cette Killing Harmony est à la hauteur des attentes que j’avais placées en elle. Des enquêtes passionnantes, des procès améliorés pour passer d’excellents dans SDR2 à génialement divertissant, un casting toujours aussi attachant et un final absolument grandiose, qui ne peut laisser indifférent. L’un des meilleurs que j’ai vu depuis longtemps dans un jeu vidéo.
Comme pour les deux précédents, DRV3 embarque 16 lycéens ultimes dans une tuerie pour tenter de se libérer d’une académie/prison dirigé par le diabolique Monokuma et ses Monokumers. Trahisons, manipulation, retournements de situation… Tout le cocktail classique d’un grand cru Danganronpa. Mais dans ce troisième opus, tout a été amélioré. SDR2 faisait déjà un grand pas en avant, mais là, on atteint probablement le sommet de la saga. De nouvelles mécaniques de gameplay, avec le nouveau système de déplacement qui immerge plus dans cette académie, les mini-jeux des procès rénovés et avec des nouveautés intéressantes. Techniquement, c’est mieux, et c’est très, très bien. Mais ça n’est pas le plus important dans DR.
Kaede, Shuichi, Ki-Bo, Kaito, Maki, Kokichi… Ces 16 personnages, vous allez vous y attacher. Beaucoup. On est happé par l’évolution de ces personnages, au fil des procès et des morts. On a ses petits préférés, évidemment. Mais tous les étudiants apportent quelque chose, c’est une vraie bande qui n’a rien pour être amis, mais qui vont le devenir… Ou pas. L’aspect social du jeu est essentiel, comme dans beaucoup de jeux japonais. Mais il est amplifié avec des modes de jeu supplémentaires assez amusant, si vous voulez connaitre mieux les personnages.
A chaque chapitre, c’est un nouveau contexte qui s’installe. L’académie parait si immense et imprévisible dans ce que l’on peut y découvrir, que c’est dur de s’arrêter de jouer avant la fin de l’un des 6 chapitres. Chaque enquête est prenante, mais l’équilibre entre les meurtres et le fil rouge de l’intrigue est parfait. On en découvre un peu plus après chaque exécution, sans trop nous en donner. Juste de quoi être rassasié, et vouloir en savoir plus. Jusqu’au grand procès final, une merveille. Je ne vais pas en parler ici, mais terminer le jeu, et vous verrez. Vous aimerez ou détesterez ce final, mais il ne vous laissera pas indifférent.
NDRV3 est, pour moi, un grand jeu. Il n’en a sans doute pas les caractéristiques pour la majorité des gens, mais c’est une conclusion parfaite a une excellente saga. Abouti, haletant, équilibré, émouvant à mort, c’est la conclusion qui touche à la perfection.