Malgré quelques craintes à cause d’une communication douteuse, et aussi d’une son affiliation avec laquelle les comparaisons étaient inévitables puisque ses aînés avaient placé la barre plutôt haute, ce jeu arrive tête haute et fait taire les mauvaises langues en se montrant d’excellentes factures !
L’exigence de jeu, fer de lance de la série, est bel et bien présente dans cet opus ! Bien que les accoutumés des précédents opus sont désormais à même de débusquer les traquenards bien plus aisément, il n’en reste pas moins que de nombreuses nouvelles idées ont été implémentées, ce qui rend rend cet opus au moins aussi intéressant à parcourir que les autres !
Des décors variés : Dans ce Dark Souls 2, le dépaysement est à l’honneur, avec une carte bien plus vaste et torturée. Bien que la technique et la génération vieillissante de console commencent à se faire sentir, on se retrouve devant plus d’un panorama à couper le souffle. Ceci se fait malheureusement un peu aux dépens d’un level design qui s’en trouve moins inspiré sur une bonne partie du jeu. L’aspect " zone géante qui se recoupe dans tous les sens via des passages secrets" se fait plutôt discret, étant bien plus proche du Demon' s Souls à ce niveau là, avec des niveaux plus longs, plus linéaires et sans réel "retour" sur nos pas, mais étant contrebalancé par un système de téléport. Ceci dit, la dernière phase de jeu se veut donner un second souffle au jeu, et relance l’intérêt du titre ! Mais ça, vous le verrez bien !
Un gameplay inchangé, ou presque : Nous avons un pot-pourri des deux précédents épisodes, l’ambidextrie de retour, la vie qui se rogne à chaque mort, les fioles d’estus, les feux de camp, la pyromancie, et même les maléfices, petits nouveaux de l’extension du Dark Souls premier du nom !
Le meilleur a été pris pour notre plus grand plaisir !
Par contre, les affrontements n’ont pas été repensés, laissant toujours des soucis de touche, collision, et visée ! Les sauts sont également à revoir, bien qu’ils auraient pu rajouter l’appréhension du level design, ils restent bien trop imprécis et peu maniables pour être réellement intéressants. Mais le tout reste très jouable, et on se prendra plus souvent à notre incompétence qu’aux finitions !
Best' hier ? : Par contre là, je touche au plus gros défaut du jeu, son bestiaire. Beaucoup plus de boss ? Génial ! 3/4 juste importé des précédents jeux ? Pas cool... Alors oui, il y a des boss originaux et franchement bien pensés, mais refaire des adversaires terrassés précédemment ? Il n’y a plus beaucoup challenge, nous es connaissons par cœur, du moins pour les fans de la première heure.
Et puis beaucoup trop de combats sont statiques, je n’en dirais pas plus, mais certains risquent de faire la moue.
Le tout donnant une certaine amertume, mais bon, on ne boude pas son plaisir non plus, le jeu est long et offre tout de même beaucoup de contenu. Et on est toujours fier et ragaillardi après un des nombreux affrontements titanesques proposés !
L’Ambiance : Moins sombre aux premiers abords, il n’en est pourtant rien ! Si on s’intéresse de plus près aux détails, aux dialogues, et à la finition d’une grande partie des zones, on ne peut pas dire que ce Dark Souls est plus joyeux ! Put être un peu moins angoissant que le premier, il n’en reste pas moins stressant sur certains passages, nous rappelant nos débuts sur la série et notre impuissance constante fasse à l’esprit tordu et pervers de ses créatueurs ! On est toujours en proie au doute, et les phases de récupérations de nos âmes suite à un regrettable accident, toujours aussi tendu et frustrant. Le tout accompagné d’une musique d’ambiance comme ils savent si bien nous les faire... Il me parait ainsi bien meilleur !
Voilà pourquoi ont aime ! : C’est nouveau, mais en même temps familier, c’est changeant, mais on sait à quoi s’attendre, on pense savoir à quoi s’attendre et on nous coup l’herbe avec les pieds ! RAH que c’est agréable de tomber sur une série de jeu exigeante ! Et il est à noter que je n’ai pas parlé de difficulté, car cette série n’est pas difficile, juste exigeante, c’est du Trial & Error, on nous demande d’apprendre, et d’être attentif, et on ne nous tient pas par la main.
Bref, pour ceux qui douteraient encore, il n’y a plus de raison, on est devant le meilleur épisode de la série.