Dead or Alive
6.3
Dead or Alive

Jeu de Team Ninja et Tecmo (1996Saturn)

Créer par Tomonobu Itagaki, Dead or Alive était un jeu exclusif au Japon. D'abord sur borne d'arcade en 1996, puis il fallut attendre deux ans avant que le jeu ne débarque chez nous sur la console de Playstation. En plus de ma version de Sony, j’ai réussi à me procurer une version Saturn japonaise. Edité par Tecmo et développé par la Team Ninja, ce jeu de combat en 3D va s'imposer très vite comme un must have des jeux de baston.

Dead or Alive reprend les bases du gameplay de Virtua Fighter, mais en plus accessible. Quatre touches : une pour les coups de poings, une pour les coups de pieds, une pour les projections et une dernière pour les contres. C'est cette dernière touche qui donnera toute l'originalité au jeu. En anticipant une attaque avec le bouton du contre, on peut amener une contre-attaque dévastatrice. Le système de parade est unique en son genre. Le niveau technique des combats se retrouvera élevé. Rajoutez à cela un gameplay rapide et fluide et vous obtenez un jeu de combat où l'anticipation et la technique vous ferra plus souvent gagner que le bourrinage.

On sent que la volonté initiale du jeu est d'imposer une jouabilité, un gameplay inédit dans les jeux de baston. Et ce, malheureusement, au détriment du reste. Par exemple le scénario est anecdotique au possible, mais ce n'est pas le plus gros problème.

Le roster est faible. On a 11 personnages (deux ou trois débloquables selon les versions). Ils ont tous une histoire différentes, un art martial différent, mais ça reste vraiment maigre en nombre de combattants. Pas beaucoup de variété. On a quand même le plaisir de retrouvé Ryu Hayabusa de la saga Ninja Gaiden (merci Tecmo). Quand à ceux que j'utilise, je ne fais pas dans l'originalité, en jouant l'héroïne Kasumi et le fameux Hayabusa.

Dead or Alive accuse vraiment le coup vis à vis de la concurrence par rapport au roster, mais aussi par rapport aux graphismes. On peut dire ce qu'on veut, mais les décors sont laids et les personnages anguleux... Sauf ! Les poitrines des combattantes féminines. Les héroïnes sont toutes dotées d'une paire de seins à la grosseur exagérée, qui bougent comme des ballons d'eau lors des combats, une animation créer exprès tout de même. Les poitrines généreuses et leur animation sont devenues célèbre dans la série, et c'est exactement ce que voulait le créateur de la série. L’aspect des poitrines exagérément énorme me décroche quelques sourires (quel beauf !).

La rejouabilité est énorme dans Dead or Alive. Déjà le système de contre offre des combats toujours différent, mais je n'ai pas encore parler du contenu à débloquer. Des costumes sont débloquables pour les personnages, jusqu'à 14 par combattants. Je n'ai pas eu la patience de tous les débloquer.

Dead or Alive est à la traine graphiquement, mais avec un excellent système de contre qui rend le jeu très bon et unique. C'est un jeu d'action, de contre-réaction, fluide, précis et rapide. Le faible roster balance avec un grand nombre de costumes et l'animation des seins vous ferra rire et même avec des joueuses féminines.

StevenBen
6
Écrit par

Créée

le 19 oct. 2023

Critique lue 75 fois

1 j'aime

Steven Benard

Écrit par

Critique lue 75 fois

1

D'autres avis sur Dead or Alive

Dead or Alive
GuiKD
5

Technique et gros seins

Un jeu de bagarre en 3D. Je l'ai acheté mais au final j'ai peu de souvenir. Le jeu était technique, très technique et au final pas très fun. Le tout est passé sur de la chope et des clés. Résultat,...

le 5 févr. 2023

Du même critique

L'Initiation - Dragon Ball, tome 3
StevenBen
7

« Si tu veux un conseil, n’utilise pas toute ta force… » SANGOKU

Comme la majorité des jeunes français, j’ai connu Dragon Ball le 02 mars 1988 sur TF1, dans le Club Dorothée. J’étais loin de me douter que ce dessin animé était l’adaptation d’une bande dessinée,...

le 18 oct. 2022

2 j'aime

3

Kaméhaméha - Dragon Ball, tome 2
StevenBen
7

« Il m’avait dit de ne pas la regarder mais je l’ai fait quand même ! » SANGOKU 

Comme la majorité des jeunes français, j’ai connu Dragon Ball le 02 mars 1988 sur TF1, dans le Club Dorothée. J’étais loin de me douter que ce dessin animé était l’adaptation d’une bande dessinée,...

le 17 oct. 2022

2 j'aime

3