Dead Rising 2: Case Zero par Gizounours
Avoir un avant goût de Dead Rising 2 de part ce jeu XBLA "exclusif" avait de quoi séduire, son prix aussi : 400 msp, et pourtant, cela n'aura pas suffit à pallier les faibles nouveautés du titre comparé à son ainé, sa maniabilité assez rigide, ses chutes de framerate, ses loadings constants et assez longs (surtout depuis le hdd de la console) et surtout...son manque total d'histoire, faute grave pour ce qui est censé être un prequel.
En effet, notre ami Chuck Greene, aussi souriant que nos copains zombies, doit sauver sa fille, Katey, de l'infection qui la ronge de l'intérieur suite à une morsure "évidemment involontaire" de la maman de la petite. Autant dire qu'avec une piqure toutes les 12h elle va pas survivre des années la petite. Too bad.
L'histoire se déroule dans une petite ville bien vide, quelques magasins, un commissariat, un casino et...un lieu de quarantaine avec son barrage routier. On espère pouvoir s'en sortir, mais à part la scène de moto, complètement foireuse (au niveau du gameplay ou de la caméra)...il faudra patienter sur le "véritable" jeu pour en savoir ou en découvrir plus.
Au niveau des points positifs, la possibilité de créer, dans un atelier, des "combos" d'armes, j'en prends comme exemple la batte de baseball et les clous, la batterie et le rateau ou encore un sceau et des perceuses...aspect sometoute jouissif mais quand même assez pauvre dans l'ensemble...et récolter les pièces à additionner reste assez relou dans l'ensemble tant notre inventaire est petit (mais extensible en montant de niveau).
Sinon, pour finir, le jeu reste dans la veine de l'ancien, on cherche des "sous-quêtes" chez les locaux survivants du coin, on les ramène en lieu sûre et...on gagne de l'expérience. Génial non ?
En conclusion Dead Rising 2 : Case Zero ne mérite pas une note aussi peu élevé que son nom l'indique mais manque sérieusement d'intérêt...surtout après nous l'avoir présenté comme un lien entre le premier et le second épisode. Aucune trace de Frank West ou de son histoire...et c'est bien dommage.