Dead Space, c'est le jeu qui me faisait baver dès le premier screenshot, et bizarrement, dès cette première diffusion d'image, je savais qu'on allait avoir un très bon jeu.

Au niveau du synopsis c'est assez classique : l'USG Ishimura est un croiseur de classe Brise-Surface, c'est à dire qu'il arrache littéralement des morceaux de planète pour en extraire des ressources qui seront acheminées vers la Terre. Evidemment, tout ne se passe pas comme jamais comme prévu et ce vaisseau ne donne plus signe de vie. Une petite équipe est envoyée pour réparer le système de communication supposé endommagé. Isaac Clarke, le personnage que l'on incarne, s'engage à réparer tout ce foutoir et souhaite aussi retrouver sa femme qui était sur le vaisseau.
Arrivé sur place, il n'y a personne et pas de comité d'accueil. Et peu après les ennuis commencent.

Dead Space, c'est avant tout une ambiance, même si on sent clairement que son univers a été puisé dans plein de classiques, à commencer par Alien, The Thing ou Event Horizon, on voit qu'il a réussi à créer sa propre identité et ce, surtout grâce à son bestiaire immonde : les nécromorphes.
Ces entités prennent le contrôle d'un corps, façonne la chair à leur guise et ils se mettent en quête de survivants à éliminer pour en faire l'un des leurs.
L'"épidémie" s'étant bien entendue propagée à un rythme absolument effrayant décimant la majorité de l'équipage.
Et il faut le reconnaitre, l'immersion est immédiate, les entrailles du vaisseau nous attire et le jeu nous oppresse très rapidement. Les affichages de munitions et de vie n'apparaissant pas à l'écran mais directement sur les objets tenus par Isaac :
La vie dans le dos sur l'armure, les munitions sur l'arme utilisée. C'est efficace. Tout simplement.

L'avancée dans le jeu est agencé d'une manière cinématographique, avec les effets sonores appropriés, si un ennemi surgit dans notre champ de vision, un bruit instrumental caractéristique se fait entendre et rajoute une tension dramatique à l'événement. Les musiques sont discrètes mais bien dans le ton, et par contre les effets sonores, qu'ils s'agissent des tirs de rayon plasma, les bruits étouffés dans le vide spatial, les bruits de respiration ou encore le cri d'un nécromorphe qui vous charge en crachant ses poumons. Tout est parfait à ce niveau là.

Pour vaincre les nécromorphes, il faut changer les habitudes et réévaluer les points sensibles des ennemis. Ici, plus question "d'Headshotter" tout ce qui passe, mais de démembrer judicieusement les ennemis pour les ralentir ou les désarmer.
D'une durée de vie entre les 8-11 heures de jeu, selon votre manière de faire, si vous êtes un ou une fonceur(se) sans peur ou si au contraire vous être plutôt craintif du genre.

Bref, un jeu à posséder sans hésitation pour les amateurs du genre, d'autant plus qu'à l'heure actuelle il est trouvable pour un prix extra-réduit.
Dr_Karlsov
8
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le 29 oct. 2012

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Dr Karlsov ♪

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