Dans l'espace personne ne vous entendra dégueuler
Alien, The Thing. Voilà les deux premiers films auquels on pense dès les premières minutes de jeu. On a les chocottes, on est plongés dans l'ambiance, l'adrénaline se libère à flots dès que nos compagnions d'infortune (c'est à dire ceux qui sont encore en vie) nous parlent par messages vidéo sur fond de bruits inquiétants pour nous prier de les sortir de la merde, on a envie d'y survivre, on a les tétés qui poussent parce qu'on se sent Helen Ripley jusque dans la culotte, c'est beau, la musique et l'ambiance sonore transforment votre pièce en boite de Pandore, le suspense intolérable d'un angle de couloir vous prend à la gorge comme à deux minutes de votre premier rapport, le bestiaire est malsain et fourbement varié...stop.
Ca s'arrête là; car au bout de quelques heures (soyons gentils) c'est dirigiste, répétitif, ça vous gonfle de sursauter toutes les 20 secondes, c'est dur et mal dosé, parfois vain et difficile (la séquence de shoot des astéroïdes restera je pense dans les annales -pour ne pas parler d'anus). C'est pas toujours super jouable ( essayez de viser une jointure d'articulation pour démembrer en "tactique" un ennemi qui fait que gesticuler tout en évitant les 6 autres qui vous foncent dessus et ce en gardant un oeil sur votre jauge d'oxygène tout en rechargeant...).
Et puis bordel qui a commencé à écrire une intrigue et s'est tiré en vacances?
Dommage donc, car pour moi ces défauts furent assez génants pour me décourager d'y rejouer. Mais bon sang malgré tout il le vaut son 8.