Une mise en scène efficace de prime abord et plutôt original (pour l'époque). On se plaît à retrouver des références de ci, de là, un certain sentiment de claustrophobie s'installe.
Et puis un tiers du jeu passe, les chapitres se suivent et se ressemblent tous, le personnage - muet et COMPLETEMENT servile - est envoyé dans une énième partie du vaisseau accomplir telle ou telle autre tâche, sans jamais rechigner et sans jamais réagir face à l'environnement (n'est ce pas la base dans un survival ? On m'aurait menti ?). A partir de là, aucune identification possible, les missions sont plates (j'arrive dans un nouveau lieu, je suis le gps, j'appuie sur A, je retourne au métro....) et ce n'est pas la structure, à base de 'j'entre dans une salle, j'appuie sur un bouton, une jumpscare me saute à la figure' qui va sauver le jeu. Ni le scénario, qui est tout juste convenu.
Au final, un bel enrobage, prometteur et séduisant, qui cache à grand peine un autre fps couloir...