That's what happens when you mix C4 with a bean burrito.
Je dois avouer que lorsque j’ai lancé Deadpool, The Game pour la première fois, je m’attendais à quelque chose de pénible et relativement mauvais, les Transformers n’ayant rien de bien grandiloquent pour eux, bien que sympathique à petite dose. Finalement, le jeu est installé et je me lance dans l’aventure.
Pour le rappel, Deadpool est le « héros » qui a conscience d’être dans un comics, ici, il sait également qu’il est dans un jeu, qu’il est dans SON jeu. En premier lieu, le scénario. Bon, il est présent, mais Deadpool déchire le script et le remanie à sa façon d’entrer de jeu. Il s’endort pendant les cinématiques, n’écoute rien de ce que les autres lui disent (Mention spécial pour le dialogue avec Cable ). Finalement, il s’en retrouve à suivre le scénario de manière forcée (on lui promet des fan nues, de l’argent etc…). Si vous cherchez un jeu à scénario, ne vous attardez pas ici, pour le fun, c’est juste en dessous.
Notre « héros » par donc en quête après avoir, au choix du joueur, être allé au toilette, avoir gonflé une poupée gonflable, préparée 31 451 pancakes (à peu près). L’humour est lourdingue à la Deadpool, ça dépasse rarement le dessus de la ceinture, mais c’est relativement bien fait, je veux dire par là que Deadpool, par son comportement et sa façon d’être, arrive à être drôle. Certaines blagues font soupirer, mais d’autres font franchement rire (peut-être le jeu où j’ai le plus pleuré de rire). L’autodérision est également de la partie, puisque Deadpool ne semble jamais satisfait de son jeu et appelle constamment « Peter », celui en charge de développer le jeu.
C’est niveau gameplay que ça tombe. Même si le jeu en soit n’est pas bien exceptionnel une fois retiré la forme, le fond est classique, avec une difficulté relativement simple (quelques passages sont cependant assez mal géré et on recommence trois ou quatre fois.). Fini en 6h à peine, j’étais un peu déçu, mais les différentes armes à améliorer, les niveaux de difficultés supérieurs offrent un semblant de renouveau, bien que cela soit vite lassant.
Au final, on passe un bon moment, mais ça s’arrête là. 6/10 pour le jeu en lui-même, +2 parce que Deadpool est un sacré comique et que, malgré l’humour potache, j’ai réellement apprécié.