À n'en pas douter, ce jeu est étonnant. Dès les premiers contacts, il présente un univers bien écrit, intriguant et qui apparait suffisamment profond pour donner envie d'être découvert.
Il faut l'avouer, à moins d'être totalement hermétique aux jeux qui mettent en avant l'ambiance et la sensation de liberté, se balader dans ce monde post-apocalyptique, sauvage, naturel, est tout à fait plaisant. On prend du plaisir à randonner dans ces paysages arides, on flippe un peu quand on passe à proximité des zones hostiles... ça fonctionne.
L'aventure qui se déroule sous nos yeux est elle aussi amusante à suivre. C'est certes un peu longuet dans les cinématiques, mais quand on est prévenu, ça passe.
Mais après la grosse quinzaine d'heures de jeu (ce qui n'est déjà pas si mal), j'ai commencé à me dire que le titre de Kojima m'avait à peu près présenté tout ce qu'il avait à montrer. Les mécaniques se répètent beaucoup au bout d'un moment, et je n'ai plus trouvé la motivation suffisante pour me taper des centaines de kilomètres à pied ou à moto en comatant pour faire avancer l'histoire principale d'une cinématique ou deux.
Je précise : le fait que le jeu soit lent, ce n'est pas forcément un problème en soit (Read Dead 2 par exemple, est lent mais toujours passionnant), mais c'est surtout le manque d'intensité qui finit par peser. Et les missions, dans leur structure, finissent quand même par un peu toute se ressembler. En tout cas, j'ai fini par trouver ces mécaniques un peu décourageantes au bout d'un (long) moment.
Pour résumer à l'extrême, je dirais que l'univers est très cool, l'ambiance aussi, mais à mon sens, le jeu a été un peu trop étalé sur la longueur pour rester efficace sur le long terme.