Vous incarnez Sam Porter Bridges, un Über pédestre qui livre des colis d'un point relais vers un autre point relais. Il s'avère qu'il est le fils adoptif de la présidente des États-Unis, qui le supplie de sauver l'humanité en transportant ses trucs. Et ce n'est pas une partie de rigolade. Sam doit faire attention à la pluie, qui vieillit la peau humaine et qui corrode les caisses de transport (mais qui préserve tout le reste, les vêtements, la flore, les relais). Il doit être vigilant également aux morts invisibles qui glandent ensemble dans des portions de territoire et qui s'amusent à noyer les passants dans un torrent dégueu. Comme la plupart des routes ont disparu, et que l'on refuse de prêter un véhicule à Sam (il faut dire que le monsieur vient de flinguer sa moto), il doit trouver le bon chemin pour acheminer ses bidules.
Ce qui m'a fait complétement décrocher, ce ne sont pas les stars qui popent comme des grains de maïs soufflés au beau milieu des structures désertes. Ce n'est pas non plus l'écran qui clôture chaque mission en affichant des stats à deux décimales près pour analyser la façon de porter des trucs. Ni le fait qu'on incarne un musclor anarchiste tout droit sorti d'un Tekken, sur lequel bizarrement on peut facilement se projeter.
Non, c'est à cause de Die-Hardman, le directeur de Sam, accessoirement conseiller de la présidente des States, et qui porte fièrement un masque de tête de mort, tranquillou billou.
A un moment, je dis stop.