Je commence, je trouve un peu d'équipement, hopopop, j'y vais, il faut dérouiller des terroristes qui ont pris des otages dans la statue de la liberté. J'entre dans le parc autour de la statue, je vois un terroriste qui garde la zone, je m'approche, et ... pouf, je suis mort. Je reload, hopopop, et ... repouf, je meurs. C'est quoi ce jeu ? D'habitude, je peux m'approcher à 2 mètres de l'ennemi, après on vide nos chargeurs dans nos bidous respectifs, et lui, l'autre, il finit par mourir. Dans Deus Ex, il me voit à plus de 2 mètres, il me colle une balle en pleine tête, et je meurs ? Mais... mais... c'est génial !
Deus Ex célèbre le gameplay comme aucun autre à son époque : il y a systématiquement plusieurs moyens pour parvenir à son objectif, au bazooka, en rampant dans les conduits d'aération, en piratant les tourelles et les sas. A certains endroits, si vous êtes fans du snipe, vous pouvez vous poster peinard en haut d'un immeuble et faire du tir au pigeon. Ou si vous êtes du genre économe, vous marchez accroupi sans faire de bruit derrière votre victime, vous l'électrocutez et vous lui mettez une balle en pleine poire. Une balle, un mort, le bonheur !
L'ambiance cyberpunk apporte un vent nouveau sur le FPS, l'excellent scénario et les dialogues, les décors aux petits oignons, le fait de pouvoir customiser son personnage appuient l'immersion.
Et il y a trois fins possibles. Franchement, que demander de plus ? Un jeu qui restera une référence pour moi.