Devil Daggers se révèle comme un excellent jeu d'arène en first person. Une proposition minimaliste qui va directement à l'essentiel : tuer des monstres en boucle dans une arène circulaire bordée de vide.
Pour combattre, on utilise notre main-arme et ses deux modes de tir : rafale et shotgun. On peut aussi faire des shotgun-jumps sur le modèle des rockets-jumps de Quake. Les parties sont d'une intensité folle avec des ennemis aux comportements variés qui apparaissent sans arrêt, entre les ##$% de crânes flottants de l'esquive infinie, les &%ù=£ de crânes béliers qui te foncent dessus, les %$##£ de pieuvres de l'angoisse, les ##%£~¨ù de {@%$ de ?&%^^£ d'araignées de l’infamie ou les %£$#% de mille pattes infernaux... tout un programme.
Autant dire qu'on ne fait pas le malin avec notre unique point de vie de peur de tomber de l'arène, de heurter un ennemi ou, plus fréquemment, de se faire cogner par derrière de manière totalement injuste, ou peut-être juste parce qu'on avait pas assez bien nettoyé la zone.
Si la direction artistique est bien classe et n'est pas sans rappeler l'illustre Doom, c'est bel et bien le challenge extrêmement relevé qui nous fait revenir partie après partie. Ce jeu est un véritable enfer, seuls une poignée d'élus peuvent se targuer d'avoir pu obtenir l'unique succès du jeu qui demande de tenir 500s (ils sont 10 à l'avoir fait aujourd'hui, 8 mois après la sortie. Pour ma part, j’atteins humblement les 140s).