JACKPOT !
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Scénario insipide, rythme et narration aux fraises : ce n'est pas dans les lacunes habituelles du genre que Devil May Cry 5 émerveillera ses joueurs.
Tout d'abord parce qu'OSEF de tout ça.
Ensuite parce que tout ce qu'on veut nous, c'est défourailler et trancher du streum à foison.
Tant par la finesse de son gameplay que par la richesse de son contenu.
Exigeant à souhait, le joueur devra calculer ses attaques et esquives à la seconde près sous peine de perte de Style. Et rien de pire pour l’ego que de finir un affrontement avec un B.
C'est justement là que réside la magie d'un Devil May Cry finalement. Qu'importe le boss de fin battu. Un DMC ne sera bouclé qu'une fois tous les boss défoncés dans la plus grande des classes.
Niveau contenu : trois personnages aux tempérament et gameplay foncièrement différents, c'est vraiment cool. Ajoutons à cela une multitude de coups et combos à débloquer qui ne cesseront d'enrichir une panoplie déjà bien fournie, et qui pousseront le joueur à ne cesser de réapprendre à jouer.
Il serait blasphématoire de demander à un Beat'em All d'être accessible.
Un coup dévastateur ne saurait être apprécié si une gymnastique des doigts n'était pas requise.
Mais trois boutons à presser en même temps pour une roulade, ça fait quand même chier.
Difficulté n'est pas pénibilité.
Déjà pas fantastique (alors qu'on aurait pu espérait du métal bien cracra), on l'entend à peine. Même si elle trouve toute sa puissance lorsque l'on atteint le rang SSS, on ne la percevra qu'à moitié, perdue dans les cris agonisant des monstres trucidés par nos soins.
La twittosphère semble euphorique quand détonne Devil Trigger, pourtant c'est un peu naze...
En effet, les missions s’enchaînent et sans forcément se ressembler - grâce à une direction artistique soignée - on comprend très vite la construction des niveaux : arène / arène / boss.
Certes les répliques cinglantes de Dante et la bêtise de certaines mises en scène rafraîchit le tout, mais on reste très loin des productions de PlatinumGames.
Au final ce qu'on reprochera le plus à Devil May Cry 5 c'est de ne pas être Bayonetta.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs beat'em all, Joués en 2019 et Les meilleurs jeux vidéo de 2019
Créée
le 22 mars 2019
Critique lue 513 fois
4 j'aime
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