Dishonored
7.6
Dishonored

Jeu de Arkane Studios et Bethesda Softworks (2012Xbox 360)

Il s'agit d'un jeu d'action et d'aventure mais avec une prédominance pour l'infiltration. C'est l'un des (rares) jeux que j'attendais le plus sur l'année 2012, dès que j'ai appris qu'il s'agissait d'Arkane Studio qui, rappelons-le sont les créateurs de Arx Fatalis et Dark Messiah. Si j'apprécie autant leur jeux, c'est principalement pour l'ingéniosité du level design et leurs univers tout simplement géniaux.

Mais en attendant, bienvenue à Dunwall, ville proche d'une Londres victorienne aux accents steampunk, ici, l'énergie principale est l'huile de baleine prélevée sur ces grands mammifères.
On y incarne Corvo Attano, le protecteur et garde du corps de l'Impératrice de Dunwall.
Notre héros a été envoyée par celle-ci pour demander de l'aide aux îles voisines pour trouver un remède à la peste qui frappe la ville et à l'invasion de rats porteurs ; en effet aucun remède n'a été trouvé, et la population en souffre. Corvo, en rentrant assiste au meurtre de l'Impératrice et de l'enlèvement de la fille de cette dernière. Considéré comme responsable de l'assassinat, Corvo se voit condamné, mais une aide providentielle va lui permettre de se venger de ce qui lui arrive.

Dans Dishonored, vous avez le choix de jouer de la façon qui vous convient, vous pouvez vous cacher, régler les problèmes dans l'ombre sans jamais vous montrer, ni tuer personne en passant par les toits et les chemins alternatifs, ou être une vraie brute, massacrer tout le monde, et ne pas faire dans la dentelle.
Vous pouvez aussi concilier les deux… Mais sachez tout de même que vos choix ne seront pas sans conséquences, en effet, plus vous tuerez (et provoquez du chaos), plus les gardes seront nombreux, plus les morts s'entasseront, plus les rats se régaleront et plus la peste se propagera, à l'inverse être une ombre et trouver des méthodes alternatives pour éliminer vos cibles sans vous salir les mains vous permettra de vous balader plus librement, sans risques et avec moins de gardes.

La magie est importante dans Dishonored, qu'il s'agisse du clignement, vous permettant de vous "téléporter" sur de courtes distances pour passer d'une couverture à l'autre et rester discret, ou près d'un ennemi et l'exécuter... ou l'usage des bourrasques de vents qui expédient vos aggresseurs sur les murs et font voler les portes en bois en éclats, il faut savoir tirer parti de nos compétences et les appliquer selon la situation qui se présente.

Dishonored offre une grande quantité d'actions possibles grâce à l'arsenal et la magie que Corvo a à disposition. Par exemple, si un ennemi pointe son pistolet devant vous, vous pouvez stopper le cours du temps pour : Fuir, posséder un ennemi et le placer devant la balle pour l'éliminer, assassiner les ennemis présent en évitant les tirs, ou encore récupérer la balle en l'air, et la rajouter a votre inventaire. Astucieux.
Vous pouvez aussi invoquer des rats pour dévorer les vivants et les morts, pour éviter de laisser des cadavres derrière vous et donc, attirer l'attention des gardes.
Quand vous invoquez des rats, vous pouvez placer sur eux une "spirale tranchante", ou une bobine de fils acérés qui se déploient quand quelqu'un passe à proximité, les tranchants de part en part, puis, prendre contrôle du rat porteur de la spirale, et le contrôler jusqu'à des ennemis pour activer le piège. Attention néanmoins, si votre hôte meure, vous mourrez.
Dishonored offre une multitude de façon d'aborder un problème, presque tous les meubles et bâtiment sont possibles à gravir et à utiliser à notre guise. Les améliorations d'équipements et de magies sont nombreuses. Le jeu, découpé en un prologue et neuf chapitres sont bien complets et incroyablement réalisés, le jeu n'est pas extrêmement long, mais on y revient avec plaisir. Pour ma part, j'en ai fais 4 parties, pour voir les différentes fins, pour tester les possibilités et récolter tous les succès.

Un excellent jeu, à essayer dès que possible, tout simplement.

Créée

le 20 sept. 2013

Critique lue 359 fois

3 j'aime

2 commentaires

Dr Karlsov ♪

Écrit par

Critique lue 359 fois

3
2

D'autres avis sur Dishonored

Dishonored
Vnr-Herzog
8

Another brick in Dunwall

La cité de Dunwall est au bord du gouffre. Alors que la peste ronge petit à petit ses rues, c'est désormais tout son édifice politique qui s'écroule avec l'assassinat de l'impératrice. Autrefois...

le 8 oct. 2012

83 j'aime

15

Dishonored
bangawa
7

Bac à sable pour assassin surpuissant.

10 heures, c'est ce qu'il m'a fallu pour finir Dishonored en privilégiant le meurtre silencieux avant tout. 10 heures à osciller entre plaisir certains et déception avérée. Car même si Dishonored...

le 11 oct. 2012

72 j'aime

4

Dishonored
Sheenay
5

Vous m'avez annoncé une révolution ?

La déception de l'attente. C'est dur, c'est fatal, c'est comme l'acier froid de Corvo en plein coeur. Ou en pleine gorge, selon les préférences. Pour une des rare fois de ma petite existence, je me...

le 9 oct. 2012

64 j'aime

17

Du même critique

Les aventures de Bigard, tome 1
Dr_Karlsov
1

Critique de Les aventures de Bigard, tome 1 par Dr Karlsov ♪

Résumons : Il s'agit d'une "bande dessinée" catastrophique et dégueulasse, ennuyante au possible, à l'humour épouvantable et terne voir même vulgairement insupportable et innommable. Un monument...

le 9 nov. 2012

10 j'aime

2

Resident Evil: Revelations
Dr_Karlsov
7

Précédemment dans raisidante éville révélassion

Version testée: Xbox 360 Temps de jeu solo: 7h10 Un jeu sympatoche, évidemment assez "faible" scénaristiquement et ne mérite pas son sous-titre de "Revelations", révélations qui ne concerne que ce...

le 25 juil. 2013

7 j'aime

Dark Souls
Dr_Karlsov
10

Dark Souls: ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la mort.

(Critique que je corrigerai sans doute) Dark Souls (DS, mais rien à voir avec les consoles pliables de Nintendo), c'était typiquement le genre de jeu que j'attendais depuis belle lurette, le genre...

le 2 oct. 2013

5 j'aime

5