Dishonored par Laurent Di Vincenzo
Un jeu surcôté pour ma part. Avant d'y jouer, je me suis dit, tiens l'éditeur a fait un pari graphique osé car pas génial techniquement mais bon, pourquoi pas ! Dommage car un univers steam punk aurait mérité un meilleur traitement graphique et beaucoup plus sombre. Le final ne me donne uniquement l'impression que le studio a pris ce moteur graphique non pas par choix artistique mais plutôt par choix financier. Vraiment dommage car un style graphique plus sombre et plus réel aurait donné un impact magistral à ce titre. Nous miserons donc sur le prochain Thief 4... Dishonored n'est pas un mauvais jeu, loin de là, mais c'est le type de jeu que l'on trouve bien... mais qui ne nous donne pas l'envie de finir plus tôt le boulot pour vite reprendre sa partie. Son côté sympatique et 'cartoonesque' contraste beaucoup trop à l'univers dans lequel on évolue, au final on reste dans le petit jeu sympatique avec un héros manquant cruellement de charisme et d'autorité. Jamais il ne se montre ou ne s'impose, il reste passif dans le dialogue, pas de scène le mettant en valeur ou montrant une possible colère ou haine envers ses ennemis... en progessant côté Chaos total ou Chaos léger, on aurait pu voir son personnage progressé mentalement, devenant de plus en plus malsain ou au contraire défendant ses procédés et respectant ses ennemis... enfin bref ! Un jeu qui aurait mérité un PEGI un peu plus élevé et plus sombre avec un vrai héros plutôt que le héros des touts petits dans un décor cartoonesque au charisme de moule... Vraiment dommage...
Pour finir je dirai que la difficulté est aussi inexistante, donc pour les amoureux de Hitman 1 ou d'un Dark Project, passez votre chemin ce jeu ne comporte aucun défi de ce genre. Même en jouant totale infiltration, rare sont les moments où l'on galère...
Le jeu de Jean Michel à moitié en conclusion... La bonne moitié fut les bonnes idées de base, la mauvaise moitié fut le faux partie graphique, le manque de défi, le héros inexistant.