Dishonored par Julien Camblan
J'ai eu un peu de mal à me plonger dans le jeu. L'univers mêlant Steampunk et magie noire ne m'a pas aidé, l'intrigue qui met du temps à se mettre en place non plus. Ce n'est vraiment qu'au moment du cliff de milieu de partie que j'ai vraiment commencé à me sentir un peu impliqué.
J'ai par contre pris beaucoup de plaisir à monter sur des tuyaux, glisser dans des conduits et à étrangler des gens.
Le mauvais réflexe F5/F9 dans la première moitié du jeu a sans doute aussi gâché une partie du plaisir. À trop vouloir jouer la perfection, j'y perdais en spontanéité, immersion et en surprise. J'ai un peu revu ma façon de jouer par la suite, en acceptant mes propres échecs, et c'est devenu plus sympa. L'alarme qui sonne, les gardes qui rappliquent, l'utilisation des différents pouvoirs, c'est quand même plus efficace que les assassinats surprises pour faire monter l'adrénaline.
Au bout du compte, je n'ai pas été transcendé mais c'était un bon petit moment avec une poignée de passages vraiment jouissifs.