Dishonored, un jeu dont j'en avais entendu parler il y a quelque temps, mais je n'avais jamais pris la peine de m'y intéresser. Or, m'apercevant que ce jeu était perçu par de nombreuses personnes comme "the best FPS of the year" ou encore "le renouveau des FPS solo", c'est avec curiosité que j'ai décidé de poser mes mains sur ma souris et mon clavier, puis de lancer ce jeu d'Arkane Studios.
Première constatation, le style graphique, assez cartoon mais très propre. Deuxième constatation, la présence d'un réel univers : nous sommes en face d'une cité à l'agonie, sale, corrompue, un vrai travail sur l'ambiance a été réalisé ce qui permet une grande immersion dans l'histoire, cependant un peu trop simple.
Parlons maintenant du coeur du jeu, à savoir le gameplay. Au début de chaque mission, notre personnage, Corvo, une sorte de ninja déchu, se voit confier comme objectif l'assassinat d'une ou de plusieurs personnes. A la manière d'un Hitman, vous voilà lâché dans un niveau, à vous de vous débrouiller pour arriver à vos fins (pour plus d'immersion, désactivez les marqueurs d'objectifs). Avant d'arriver devant votre cible, vous pourrez ou non effectuez des missions annexes que les PNJ du niveau vous demanderont (sauver une demoiselle en détresse, défendre une grand-mère...). Rien ne vous y oblige, mais sachez qu'une récompense est souvent à la clé.
Dans Dishonored, nous sommes face à une liberté plus ou moins totale. Exemple : la cible est dans une grande maison. Vous pouvez y aller à la bourrin, passer par la porte d'entrée, dégommer tous les gardes jusqu’à arriver devant le pauvre malheureux et lui trancher la tête. Si vous optez pour une approche furtive, alors grimpez sur les toits, passez par la fenêtre, utilisez vos pouvoirs obtenus au fil du jeu (téléportation, ralentissement du temps...) jusqu’à vous faufiler dans le dos de votre victime et l’exécuter sans que personne ne s'en aperçoive. Bref, le mot qui définit le mieux le gameplay est "variété". Bien entendu, à vous de choisir comment tuer votre victime. Cependant, vous verrez qu'il existe plusieurs manières de se débarrasser d'une cible, sans que cela ne se termine nécessairement par sa mort.
Malgré tout, le jeu n'est pas parfait. On aurait souhaité plus de niveau, un héros charismatique (pas facile quand celui-çi est muet...), des pouvoirs moins cheatés, un scénario plus développé et prenant, et surtout une dernière partie moins bourrine.
Quoiqu'il en soit, ce jeu est une bonne surprise, alors si vous en avez marre des FPS linéaires qui vous prennent par la main, ne passez pas à côté !