Dishonored faisait partie de mes plus grandes attentes de l'année 2012. Je ne fus pas déçu, enfin sauf sur deux-trois trucs...
Une des plus grosses forces de Dishonored est bien sûr son univers et son background. Le design des ennemies (surtout celui des chiens de garde) est juste sensationnel et montre un vrai travail sur ce sujet la. La direction artistique est un subtil mélange du type Victorien et steam-punk très réussis : Il m'est arrivé plusieurs fois de m’arrêter et d'admirer les bâtiments typés XVIIIe siècles, les rues sombres et anxiogènes, les bords de mers bien lumineux. Malgré des couleurs bien ternes, mais je pense que cela est voulus par les développeurs et participe à son ambiance d'une nation sous le joug d'un gouvernement tyrannique et la peste qui ravage les villes.
L'histoire, pour résumer : vous jouez Corvo, garde du corps de l'impératrice et accusé à tors pour le meurtre de cette dernière, vous devrez laver votre honneur et révéler le complot qui vous a frappé et qui vous fait passer pour un assassin. Cette intrigue est bien travailler avec des rebondissements et des personnages attachants ou non (Mention spécial pour le chef assassin malgré le fait qui n'est pas assez présent à mon goût).
Et nous arrivons sur ce qui m'a le plus déçu : la durée de vie. Alors, tout dépens de votre façon de jouer, parce que oui, étant un assassin vous devrez tuer des cibles, mais si vous êtes plutôt pacifiste, vous pourrez trouver d'autres stratagèmes pour les faire disparaître... Et ce choix de tuer ou de ne pas tuer, touche à la difficulté (si vous tuez des personnes hors votre cible, les gardes par exemple, la peste gagnera du terrain et plus tard dans le jeu, vous serez confronté à des sortes de zombies atteins gravement par la pestes), mais aussi sur la durée des missions. Car tuer est plutôt rapide, alors que de les faire disparaître demande recherche, exploration, quêtes annexes qui est plutôt long mais enrichissant pour l'expérience du jeu. Personnellement, j'ai utilisé les deux méthodes et je me suis retrouvé devant la fin au bout d'une douzaine d'heures.
Même si Dishonored se joue dans un univers "réaliste", Corvo est doté de pouvoirs, comme la téléportation, et elles sont bien trop puissante et si on les utilise abusivement, alors le jeu deviens vraiment beaucoup trop facile. Il n'y a qu'à voir les speed-run où les runners utilisent beaucoup les magies.
En résumé, Dishonored est un jeu à faire rien que pour son ambiance. Son gameplay est agréable, les personnages et l'histoire est bien travaillé, de nombreux choix à faire tout au long du jeu. Mais une durée de vie aussi courte que ma lame d’assassin et des pouvoirs trop puissants qui participe à la faible durée de vie du jeu.