DmC: Devil May Cry par rherleman
Le beat'em all 3D et moi, on est pas copains. Pourtant je lui ai laissé sa chance.. Mais que ce soit Devil May Cry (PS2), God of War (PS2), Ninja Gaiden 2 (X360) ou Bayonetta (X360) rien à faire : en moins d'une heure un ennui tenace et profond m'envahissait. Je m'étais donc rendu à l'évidence, tout comme les jeux de stratégie au tour par tour, les BTA 3D n'étaient pas pour moi.
J'ignore ce qui m'a pris de me procurer ce DmC et de le lancer sur mon PC... Comme un bon pigeon les images m'ont plu et j'avais envie d'un jeu qui arrache la gueule visuellement pour faire chauffer ma nouvelle carte graphique.
Car oui le premier truc qui frappe quand on commence ce DmC sur PC avec tous les détails à fond c'est que c'est une grosse claque technique, et toujours fluide avec ça...
Après quelques heures je m'amuse assez même si le gameplay est complexe et complet pour une personne non initiée au genre. Petit à petit on commence à se faire aux armes switchables à la volée.
Et puis... PAN ! Après le premier tiers du jeu, le rythme devient ultra maîtrisé et on enchaîne les séquences sans se rendre compte que ça fait plus de 4h qu'on joue... L'alternance beat'em all, séquences de plate formes et phases complètement dingues nous scotche jusqu'au bout et les trouvailles visuelles de Ninja Theory permettent d'offrir la variété qui manque trop souvent au genre.
Chapeau les mecs ! Mais pour le prochain ce serait cool que je sois pas obligé de passer la moitié des cinématiques tant elles sont nombreuses et peu inspirées. D'autant que les cut scenes en jeu sont pour leur part bien vu et ajoute du dynamisme à l'action.
Le mot de la fin ? MERCI pour avoir fait un jeu sans le moindre QTE !