Forcément, sinon rien ne ferait rester tant de joueurs sur un jeu si moche avec si peu de possibilités : tu sautes, sautes, sautes, les petits singes au dessus des barils du grand singe.
Je suis obligé de psychologiser car j'y vois effectivement quelque chose de haut.
Notre ca qui nous jette tout ce qui lui passe sous la main de sensitif pour faire taire sa conscience, notre sur-moi (la princesse) qui nous sommes de venir sans pour autant s'exprimer clairement, comme si son harmonie était un appel évident d'adapter la réalité à elle pour rendre aussi belle, aussi juste.
Toi qui n'est qu'un gars avec un boulot random (plombier) qui doit faire des pieds et des mains pour se surmonter et avoir la princesse à la fin du film d'action qu'est ta vie alors que t'as rien demandé de si complexe pour personne : le monde moderne à ériger des prisons entres les hommes et les hommes, les hommes et les femmes, ayant trop peur d'eux-mêmes de tout ce qu'ils pouvaient faire.
Alors les dresseurs de cirque ont relibéré la bête en faisant peur aux gens, ils sont donc rentrés en eux-mêmes pour lui laisser la place.. et tout ca est devenu un vaste chantier de l'absurde en perpétuel expansion avec simplement les fondations à chaque fois pour tenir tout ca sans que ce soit jamais vivable.
Mais comme la structure est faite pour que certains pensent qu'ils peuvent sauver le tout, (par son squelette résistant tout de même), en posant les finitions qui leurs semblent justes, alors ils continuent sans relâche de jouer le jeu de quelqu'un qui a mis la sauvagerie au sommet du monde en croyant pouvoir poser des murs sur du vide, en accrochant un monde sain à la marge.