Jeu correct. Les bonnes cases semblent pourtant cochées en apparence, mais le plaisir n'y était pas pour moi.
Dés le début quand le Doomguy fracasse l'ecran qui lui donne des instructions on nous fait comprendre que l'histoire est sans intérêt mais on est régulièrement bloqué par un dialogue. Heureusement ca reste rare, mais pourquoi ne pas avoir continué dans le délire avec un personnage qui n'écoute rien et qui veut juste fracasser du démon?
Pourquoi une fiche de personnage et des trucs à monter dans Doom? J'ai pas envie d'arreter l'action pour me demander où mettre mes points, y'a des RPG pour ca. Je n'étais pas emballé non plus par les upgrades des armes, j'ai l'impression qu'il n'y avait qu'une fonction vraiment utile à chaque fois.
De très beaux décors mais manque un peu de variété. Qu'on soit sur Mars ou en enfer, on reste quand même sur pas mal de rouge.
Je ne comprends pas pourquoi Mick Gordon est autant encensé, la musique est plutôt générique et pourrait coller à n'importe quel jeu d'action.
Mais le problème principal que j'ai mis du temps à identifier car le jeu donne une fausse impression de dynamisme avec les glory kills: le personnage est trop lent. Ce qui fait qu'en arène, j'avais pas vraiment envie d'exploiter tout l'espace. De plus, pourquoi s'éloigner des ennemis vu qu'il vaut mieux les achever au corps à corps avant qu'ils reprennent de la vie? Je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai découvert un power up après la bataille...
La sensation de puissance n'est pas vraiment là non plus, les ennemis sont des sacs à pv et les armes manquent de retour quand ca touche en plus d'avoir une réserve de munitions famélique. Tout ca pour nous forcer à jouer de la façon qui est prévue, avec la tronçonneuse et les glory kills.
Glory kills qui deviennent vite lassants, d'autant plus que le jeu va zoomer sur l'animation, ce qui finit par donner la nausée.
Au final un jeu pas franchement mauvais mais absolument pas mémorable et sans identité, qui n'a pas su choisir entre le FPS narratif façon Half Life ou Bioshock, et le nanard d'action extrême à la Serious Sam.