Pourquoi donner un point de plus que l'original à cette suite ? Pourquoi la mettre en guest-star d'une liste de mes fps favoris ? Ne tournons pas autour du pot : les leçons acquises sur le premier volet sont parfaitement apprises, le level design, déjà très bon, atteint ici des sommets. C'est plus violent, plus intense, plus terrifiant. Exit le scénario - déjà peu présent sur le premier -, on est encore plus dans le délire sataniste, dans la folie outrancière. Certes, il se présente comme un Doom 1.5, revitalisé par des ajouts qui n'ont rien de révolutionnaire... mais avouons qu'exploser du imp au fusil à double-canon, cela reste d'un rare sadisme et d'un jouissif rarement égalé. Au revoir, niveaux en couloirs qui habitent les productions actuelles, Doom 2 est un plaisir retors de labyrinthe où répandre le sang dans un grand génocide.
Qu'importe l'âge et la technique, la critique est le prisme de la subjectivité avec les moyens de l'objectivité : alors, oui, Doom 2 est un jeu qui habitera ma mémoire comme un FPS maître, là où son prédécesseur l'occupe comme pionnier.