Double Dragon Neon par HudsonSpike
Double dragon ! Que de souvenirs. J’ai pu en passer des heures et des heures a péter de la gueule de punks et de putes sur ce jeu. D’ailleurs j’ai surtout écumer le deux (le meilleur) pour ensuite m’essayer au 3 quelques années plus tard mais la magie n’était plus là, seule la punitivé d’un gameplay et d’une difficulté folle était présent dans ce titre que j’ai bien vite oublié.
Wayforward, qui s’est fait une spécialité de remettre au goût du jour nos vieux titres d’antan s’est donc attaqué à la légende Double Dragon.
Mes premiers pas ont été plutôt difficile dans ce monde dans lequel je pensais retrouvé mes marques. Difficile, parce que on se fait défoncer violemment durant toutes ses premières parties. Nos coups ne touchent pas, frapper un ennemi ne l’empêche pas de vous mettre une beigne, le coup de pied sauté passe souvent à coté de sa cible, les ennemis ont des frames d’invulnérabilités non-indiqués a tout va etc.
Le jeu devient réellement intéressant si vous avez le courage de vous accrocher. Double Dragon Neon est bien plus que BTA surfant sur la nostalgie. Le titre se dote de deux arbres de compétence (un pour les caractéristiques du perso, l’autre pour son pouvoir spécial) qu’il est possible d’upgrader à des niveaux monstrueux, de nouveaux objets pour se mettre sur le nez font leur apparition et d’une mode de jeu en ligne.
Mon principal regret vient principalement de la progression. Si en effet nos débuts sont ultra pénible, le jeu devient très mais très facile dès que l’on a compris qu’il suffisait de farmer les deux premiers niveaux pour gagner un maximum de skill et passer sans encombre tout le reste du jeu (avoir la boule de feu lvl 30 fait +300 de dégâts). Au final on sauve Marion sans mal et le toute fin (totalement WTF) ou on devient surpuissant n’a pas le résultat escompté.