Plaisir coupable

Directement tiré du célèbre manga de Akira Toriyama, ce jeu est le premier (ou presque) de la série Dragon Ball à apparaître sur une console de jeu vidéo. Autant le dire, il s'agissait d'un véritable fantasme devenu réalité lorsque j'ai pu m'y essayer. Dragon Ball sur NES...cela peut sembler banal aujourd'hui, mais à l'époque, une telle idée, autant que tenir cette superbe jaquette entre les mains, faisait véritablement rêver.

Le jeu est arbore principalement un style proche de l'action-RPG sans en être véritablement, c'est-à-dire en vue de dessus avec des ennemis à affronter et des objets à récolter pour augmenter les performances de Goku, tout en présentant également des phases de combat en face à face et des éléments de plateforme en scrolling horizontal. En d'autres termes, il présente une variété de gameplay très appréciable. Si l'on ajoute à cela que les premières étapes du jeu suivent relativement bien l'histoire originale, incluant des moments iconiques comme la rencontre avec Tortue Géniale, le tableau semble assez convainquant.

Malheureusement, cela n'était qu'une façade. L'histoire prend soudainement de grandes libertés à partir d'un certain point, ce qui se révèle assez peu respectueux de l'oeuvre originale. Cela sans compter sur les nombreux défaut du jeu, dont une difficulté excessive entrainée par la diminution des points de vie avec le temps, ce qui ajoute une pression constante. Et comme la récupération de la vie dépend largement du hasard, la difficulté de certains passages devient alors totalement aberrante. En guise de coup fatal, la réalisation est assez pauvres comparée aux jeux de l'époque.

En conclusion, « Dragon Ball : Le Secret du Dragon » reste une exception dans ma collection. C'est un jeu rempli de défauts, mais qui a pourtant su me captiver en tant que première immersion dans l'univers de Dragon Ball sur console.