Dragon Ball : Le Secret du Dragon par Lonewolf

5 parce que, bah, c'est Dragon Ball, c'est en français (notable pour l'époque, quand même), c'est nostalgique...

Franchement, adapter Dragon Ball en Action/Aventure façon The Legend of Zelda, ça partait d'un bon sentiment et d'une super idée, quand même, faut le reconnaître.
Imaginez une seconde un jeu qui reprendrait tout DB et DBZ + les films/OAV (oui, bon, ok, je rajoute GT...), dans un jeu d'action/aventure où on fait la part belle à l'exploration, avec des quêtes annexes... Bah, on nous annonce ça demain, moi, je dis oui, si le développeur est compétent, hein.

Ici, c'était hélas moyennement le cas, mais faut quand même quelques années pour le voir.
Oui, quand t'es gosse, t'en as un peu rien à foutre, hein, t'es juste content de jouer à ce que tu regardes à la télé.

Bref.
Ce jeu a été fait sous hallucinogènes.

Y a pas d'autre terme possible !
Trad foireuse, censure, gestion des collisions catastrophique, lenteur à toute épreuve (bon, à l'époque, on connaissait pas encore le 60 Hz, nous, on peut donc pardonner... Un peu...), un Kamehameha qui ressemble plus à celui d'un Homer Simpson version Saiyan qui lancerait des donuts qu'à une vague d'énergie...

On retiendra notamment 3 "petites" choses au-delà de tout ça...
1 > La musique ! Une foutue boucle d'environ 10 secondes, qui se relance sans fin, pendant tout le jeu, et qui vous vrille les tympans et le cerveau !
2 > La santé qui diminue TOUTE SEULE au fil du temps !! Idée lumineuse pour faire gueuler les joueurs, surtout quand t'es gosse. Ah, crever comme ça juste après avoir fait un pas et voir qu'on a plus de santé...
3 > Le pétage de câbles des développeurs avec Goku dans l'espace !!! On vous sort une planche du manga où il envoie un lapin et ses 2 sbires sur la Lune (référence à une légende asiatique), et paf, on vous envoie Goku là-haut, dans un niveau qui a dû concentrer tout le stock de substances illicites qui restait.

Malgré tout, ça peut être un moment sympa, mais quand même...