Chaque année sort un nouvel épisode de Dragon, certains réutilisant le gameplay des Budokai ou des Budokai Tenkaichi pour un résultat plus ou moins heureux.
Ici, Spike a décidé d'employer un nouveau style de jeu, basé quasi uniquement sur les QTE, et ça flingue le plaisir de jouer, car on est plus là à massacrer les boutons u bon moment qu'à élaborer une réelle stratégie.
C'est vraiment dommage, car graphiquement, ça devient pas mal, la fidélité à l'anime est plutôt bien respectée, y compris au niveau des tenues, les combats sont assez dynamiques (même si ils sont foirés), et surtout, on a le retour des dessins animés.
En effet, le jeu propose une intro animée (à base de Chala-Head-Chala, ce qui me fait toujours frémir, mais passons...), mais aussi de nouvelles séquences qui reprennent quelques-uns des moments les plus forts de la série. Or, la Toei a fait un réel effort ce point de vue-là, et ces moment-là sont entièrement redessinées, avec avec comme toujours la présence des voix japonaises d'origine (même si pour certains, on ne les entendra plus désormais, comme le doubleur de Piccolo ou Mr Satan, décédés depuis), où les affres du temps montrent que crier à plus de 70 ans n'est pas la même chose qu'à l'époque de Dragon Ball Z, il y a plus de 20 ans de ça... Par contre, carton rouge sur les musiques, toujours aussi nulles !
Le mode histoire est ici plus linéaire que d'habitude, et englobe la série, ainsi que quelques combats issus des films (comem Janemba ou Metal Kura, ou Hildegarne), et un combat Gogeta 4 contre Omega Shenron, issu de Dragon Ball GT.
Outre les combats, Spike a voulu varier un peu et pour certains combats contre des adversaires plus imposants (ou contre un Végéta transformé en grand singe), on a un mini jeu où il faut esquiver les attaques des géants, avec la possibilité de contre-attaquer et de faire (encore !) des QTE pour les pulvériser à la façon de la série.
Il y a aussi un mode Avatar où l'on crée son propre personnage, et qui peut être joué dans les autres modes, mais c'est vite lassant, car il faut affronter des adversaires pour gagner de l'expérience, s'entrainer, affronter des adversaires pour gagner de l'expérience, s'entrainer et ainsi de suite...
Les inévitables modes Tournoi et Jeu en ligne sont présents, mais en ayant fini ce jeu, il en ressort un sentiment de gâchis, et là où chez Bandai, on a droit à des épisodes de Naruto qui sont graphiquement sublimes, et on où a l'impression de réellement jouer, le gampelay a pratiquement disparu de cet épisode de Dragon Ball.
Encore une fois, c'est dommage, et si il faut remonter assez loin pour revoir des épisodes de qualité, on se dit que le véritable potentiel de Dragon Ball Z en jeu vidéo a été trop peu exploité...