Enfin disponible sur switch, j'ai pu essayer ce jeu. Je précise que je n'ai jamais joué à Minecraft, un petit jeu indé peu connu qui aurait été l'inspiration initale de Dragon Quest, ma critique est donc celle d'une initiation au genre, même si j'ai pu lire que c'était très différent.
Dès le début de ce jeu, on est tout de suite plongé dans le délire. Graphismes soignés, pas de bugs, superbe design des personnages by Akira Toriyama, un régal. Les musiques de Kōichi Sugiyama font aussi leur petit effet. Au début en tout cas. Car oui, j'ai beaucoup apprécié les entendre une fois, deux fois, mais au bout de 50 heures de jeu, on a vite fait le tour des 10 musiques disponibles en version orchestrale. Celle du dernier niveau beaucoup trop épique pour ne pas baisser le son hélas.
La maniabilité du soft est très agréable. On construit des trucs, des machins, on laisse son imagination et sa créativité au service du bien pour aider les pauvres âmes n'ayant plus le don de construire car Lordragon, "souverain des souverains des rois des rois", après un pacte avec le héro de Dragon Warrior 1, a plongé le monde dans les ténèbres. La liberté de construction est, je trouve, très bien couplée avec les besoins du scénario. Des plans de constructions guidés, des besoins des habitants qui veulent une pièce avec 3 pots et 1 armure, c'est toujours bien guidé. Sauf les bains chauds du chapitre 2 où j'ai dû regarder des tutos car j'ai rien compris.
Le jeu se divise en quatre chapitres, un pour chaque zone, avec ses climats propres, ses ennemis propres, qui amène un cran de difficulté à chaque fois. Très facile au début, plutôt corsé à la fin. Corsé car le système de combat du jeu atteint vite ses limites. Un coup chargé comme dans Zelda, un coup normal et bam! Débrouillez-vous avez ça. C'est dommage. PAs même une fonction pour se défendre. Au final, j'ai pas arrêté de manger des potions de vie, et de taper sur tout ce qui bougeait.
Beaucoup de critiques reviennent sur le fait qu'on perde tout entre chaque chapitre. Eh bien, je n'ai pas trouvé ça trop dérangeant. On devient rapidement très très fort à la fin d'un chapitre. Le côté "survival" aurait été gâché par la possession de tout dès le début. Et on s'y fait vite :)
Un jeu vraiment sympa sur lequel je me ferai un plaisir de revenir pour faire le mode libre, une fois que j'aurai pris le temps d'apprécier un petit temps de pause. Le dernier niveau ayant été particulièrement éprouvant.