Puis on peut s'arrêter là, le titre se suffisant à lui-même.


Mais on va quand même parler du remake en tant que remake avant d'expliquer dans les grandes lignes pourquoi c'est l'un des titres fondateurs de tout un genre.


Pour le remake : c'est beau. Et c'est évidemment la première chose qui saute au yeux. La méthode/façon de faire/technique HD-2D de Square Enix fait encore des merveilles et sublime l’œuvre datant de 1988. Le jeu a connu d'autres versions qui ne manquaient pas d'intérêt mais on peut dire sans trembler que c'est cette version qu'il faut parcourir pour tirer le meilleur de Dragon Quest III aujourd'hui.


Pour le reste, il faut mentionner les habituels et fameux QoL (pour quality of life) avec une ergonomie retravaillée, des changements de fond dans l'utilisation de certaines mécaniques historiques de la licence (par exemple, on peut se tp depuis les donjons sans se faire de traumatisme crânien), le fait de pouvoir courir et la bienvenue augmentation de vitesse des combats.


La vraie nouveauté, c'est l'ajout de l'arène des monstres, des monstres à "capturer" (dans les faits, c'est juste des collectibles à trouver) et la nouvelle classe permettant d'incarner cette nouvelle dimension. C'est au final très basique et plus ou moins efficace : ça n'aurait pas changé grand chose que ça soit là ou non; ça rajoute un contenu qui n'est pas exceptionnel mais qui n'est pas désagréable.


L'essentiel est dit pour le remake, il est temps de parler de Dragon Quest III, de façon la plus synthétique possible pour soulever les points clés qui font du jeu ce qu'il est : l'un des classiques du genre et l'aboutissement de la vision de Yuji Horii.


En 1988, c'était l'un voir le seul (J)RPG à proposer :


- Des PNJ ayant un réel intérêt. Qu'ils apportent une touche humoristique, une couche de lore ou des informations concrètes sur notre objectif : ils servent à la progression du joueur et à son immersion. Tout le long du jeu

- Un cycle jour/nuit : pas uniquement cosmétique, puisque revisiter une ville de nuit offrira des nouvelles informations, voir sera indispensable à quelques moments précis de l'aventure

- Non linéaire (pour le coup c'est pas le premier, mais de manière aussi abouti, je pense) : très concrètement, dès les premières heures, il est possible de commencer une quête annexe (celle des elfes). Et la seconde partie du jeu, vous invite à l'exploration. Je n'en dévoile pas plus.

- Tout le système de classe/personnalité : une customisation intéressante de l'équipe était possible pour le joueur, avec possibilité de changement au niveau pour avoir encore plus de stats tout en conservant les compétences débloquées avec la précédente



On pourrait en dire encore beaucoup, mais j'ai la flemme et de toute façon vous avez maintenant envie de jouer à Dragon Quest III. Maintenant. Sans lire la suite.


Car la suite c'est le moment où vous saurez pourquoi Dragon Quest III est le chef d'oeuvre de son temps, qui s'en va le traverser pour nous rappeler en 2024 ce qu'il est : un pilier du JRPG

Aelphasy
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le 29 nov. 2024

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