cadre
J’ai terminé l’aventure principale en 47h sur 3DS
le jeu
Balancé dans l’action dès le début, le jeu se rembobine ensuite (?) pour poser les bases: retour au Héro qui vit sa vie dans son village, mais qui entendant parler d’une menace atroce, part à l’aventure.
Le but est de vaincre le grand méchant Meurtror qui menace le monde. Un pitch classique pour DQ vous me direz. Seulement voila cette fois c’est un peu différent et, sans divulgâcher, certains evenements vont arriver plus vite que prévu pour en remettre une couche ensuite.
On reste sur un schéma classique DQ, des compagnons vont venir rejoindre notre équipe (souvent un peu amenés sans trop de motivations d’ailleurs, ‹ tiens lui il est dans ton équipé épicétou ›).
Et avec nos compères on va aller de ville en ville et de monde en monde (oui c’est la principale nouveauté de ce DQ).
On retrouve les classes habituelles de DQ et le début de l’aventure est relativement simple, pour ne pas dire facile. J’avais l’impression de vraiment rouler sur le jeu.
Une aventure très linéaire qui nous fait donc passer de monde en monde pour arriver à la premiere conclusion du jeu. Mais cette conclusion n’en est pas une, c’est l’ouverture des mondes et surtout l’intégration des vocations.
Et à partir de là, le jeu devient beaucoup plus libre. ce côté open world est presque intimidant. le Jeu devient lui aussi beaucoup plus dur avec des monstres qui tapent très fort et des boss retors.
On passe d’un jeu linéaire avec des buts identifiés a un open world « démerde toi maintenant » et force est de constater que malgré une indication claire sur le but (il faut recupérer l’équipement du héro - meme si on ne sait pas trop pourquoi), la manière d’y arriver ne l’est elle pas du tout.
Il faut énormément explorer, parlers aux PNJs (parfois dans un ordre particulier) et comprendre toutes les astuces. Honnêtement j’aime beaucoup l’approche, mais j’ai du regarder un guide quelques fois car j’étais totalement paumé, je voyais quoi faire mais je ne voyais pas comment et c’était tordu (je crois même que dans les indications dans le « labyrinthe » son mal traduites en fr).
Le fait que les combats deviennent plus difficile est vraiment un bon point car il faut user de stratégie et avoir une équipe équilibré pour affronter les différents ennemis qui nous barrent la route.
le problème du système des vocations c’est que pour accéder aux classes avancées il faut maîtriser les classes de base et les sorts associés sont conservés. Tant est bien qu’on se retrouve avec des persos possédant un quantité bien trop grande de sortilèges, et on est un peu perdu dans toutes ces listes.
On sent que c’est une premiere et qu’il faut affiner le système dans les suivants.
Au final on utilise souvent les mêmes magies et une grosse partie des vocations ne servent pas à grand chose.
Il faut donc user de stratégie pour vaincre ses ennemis mais aussi un peu grinder (voir beaucoup, mais faut réfléchir pour optimiser): Je me suis rendu compte que le boss de fin m’a vraiment fait souffler, car j’ai tenté ma premiere approche après 42h de jeu, pour le vaincre après 47h de jeu (ouille ouille ouille) et c’était très très tendu alors que j’étais confiant.
Et enfin toujours ce système avec des points de sauvegarde dans les villes et pas dans les donjons. on meurt, on ressuscite dans la ville en gardant notre expé mais avec deux fois moins d’or. vraiment un excellent système car pas trop frustrant mais en même relativement stressant car il faut retraverser le donjon pour arriver au boss.
les moins
- Le rythme des rencontres aléatoires : purée mais ça n’arrête pas bon sang!
- Les trillions de compétences qui restent dans notre menu magie
- La seconde partie a des quêtes principales parfois vraiment absconses dans leur execution
- Il faut du temps pour se faire aux deux mondes
- La trame principale manque de « motivateur » une fois dans la seconde partie du jeu
les plus
- Des combats avec du challenge dans la seconde partie
- Des persos touchants meme si leur introduction est très sommaire
- Toujours cet écriture simple et drôle
- La fin, snif
conclusion
DQ VI clos la trilogie Zenithienne avec du bon et du moins bon, probablement le plus faible de la trilogie. Mais l’aventure reste belle et nous cueille avec une fin très mélancolique. Cela m’a rappelé tous les moments forts de DQ4 et DQ5 également.
7/10