Dread X Collection est une compilation de 10 jeux horrifiques réalisé en une semaine par plusieurs équipes, et sur la dizaine, il y en a 1 sympas, 3 avec un concept sympa mais qui vont pas au bout, 2 bien mais classique, 2 mouais, 1 mal foutu et 1 foutage de gueule.


La seule critique globale que je pourrais adresser au jeu ce serait l'absence d'option, impossible de remapper ses touches (WASD obligatoire) ou de régler la sensibilité de la souris, en dehors de ça, chaque jeu a sa propre ambiance et son propre GD sans être relié aux autres, il me parait donc plus pertinent d'en faire une analyse jeu par jeu.


Le sympa :

  • Shatter : C'est un "walking simulator" assez simple dans ses mécaniques, mais grâce à son esthétique PS1, très plaisante et son univers post-apo/cyberpunk très centré autour de l'image de la mouche (la bestiole, pas le film), le jeu arrive quand même à avoir une ambiance, une identité et à essayer d'installer un sentiment de malaise sans tout foutre dans le noir.

Les bons concepts :

  • Hand of Doom : Une sorte de jeu d'énigme qui ressemble au premier Doom avec ses persos en 2D sur des plans en 3D, toute l'originalité du jeu repose sur son système demandant d'entrer des incantations pour lancer vos différents sorts pour résoudre les "énigmes", malheureusement celles-ci sont hyper simple (va devant l'objet X, et utilise le sort qui sert à intéragir avec l'objet X), et le jeu ne fais pas grand chose d'intéressant avec son système d'incantation, mais l'idée de base a un bon potentiel.

  • Don't go out : Un tactical RPG de survie assez unique, vous êtes sur une map et devez survivre aux démons qui l'envahissent en utilisant un système de carte pour améliorer votre personnage/équipe, malheureusement, j'ai l'impression que la carte a une seule solution, et celle-ci est pas très reluisante (tourner en rond dans une maison avec un démon), ce qui fait que le système de carte est pas vraiment exploité,et la seule raison pour laquelle vous mourrez, c'est parce que y'a un brouillard de guerre (parce qu'il fait tout noir) partout et que vous pouvez pas observer votre environnement

  • Mr.bucket told me to : Sans doute le moins horrifique de la liste, c'est un jeu de survie dans lequel votre personnage après 13 ans sur une ile déserte a perdu la raison et a dessiné un visage sur tout ses outils, votre objectif sera de dépenser intelligemment votre stamina du jour, afin de garder vos barres de faim, de soif, de propreté et de caca au bon niveau avant d'aller vous coucher, sauf que chaque nuit, Mr.bucket vous forcera a sacrifier un de vos outils qui servent tous à maintenir une de vos jauges plus efficacement. Il n'y a pas vraiment d'ambiance horrifique, mais le concept d'un jeu de survie où vos moyens de productions s'amenuisent au lieu de se développer est une idée intéressante.

Les classiques :

  • Outsider : Votre personnage se réveille dans une maison, et doit trouver divers items et activer des mécanismes tout en évitant les menaces dans le temps imparti pour en sortir, les deux principales originalités de ce jeu sont son twist de fin et le fait qu'à chaque mort, des messages de sang apparaissent sur les murs pour vous donner des indices pour la run suivante, le jeu a une plastique très classique, et tente surtout de créer la peur en foutant tout dans le noir (ofc), en mettant de l'hémoglobine un peu partout, et en mettant des bruits hors champ et des persos bizarres qui passent tèés vite dans le champ, mais il est solide et plaisant à jouer.

  • The pony factory : Un FPS dans lequel votre personnage va devoir explorer une usine (dans le noir), infestée de poney zombie, en devant alterner entre sa lampe torche (qui permet de voir mais pas de combattre) et son pistolet à clou (qui permet de se battre, mais pas de voir), et en ramassant munitions et pack de soins, c'est très classique (et inspiré de Doom3), mais ça fonctionne plutôt bien malgré tout.

Les mouais :

  • The pay is nice : Vous dirigez un employé d'une boîte pharmaceutique (dans le noir), qui va passer beaucoup de temps à faire de l'exposition sur le fait que c'est juste un employé, que même si ce qu'il fait est moralement douteux, c'est un peu son taff, puis même s'il est cruel, ça paye bien, et lui il a besoin d'argent (oui c'est aussi lourdingue en jeu), puis vous allez à votre bureau, concevez un médicament dans un mini-jeu très complexe, mais pas compliqué, un peu trop lourdingue à mon goût, et pas très passionnant.

  • Summer night : Vous jouez à un jeu Tiger (dans le noir évidemment) consistant à ramasser des champignons, pendant que y'a des bruits effrayants en arrière plan, puis à la fin vous sortez de votre chambre car plus de batterie et pouf un monstre vous tue, c'est pas très intéressant j'ai trouvé.

Le mal foutu :

  • Carthanc : Un jeu de plateforme mal foutu en vue FPS où tout est dans le noir (évidemment), dans un temple egypto-extraterrestre avec des mobs mal foutus (puisqu'ils peuvent parfois t'atteindre dans les safe zone), où il faut tellement courir tout le temps qu'à la fin j'avais mal au doigt a force de garder le bouton shift enfoncé, la difficulté est surtout elevée à cause de choix douteux (le principal étant "on voit que dalle"), et rend le jeu plus frustrant que réellement terrifiant

Le foutage de gueule :

  • Rotgut : un jeu imbitable où tout clip tout le temps, c'est un walking sim avec un bouton pour afficher un prospectus, il nous dirige vers un tunnel (surprenamment pas dans le noir, même s'il fait nuit), il y a eu un élément qui a changé mon prospectus, et puis à partir de là, j'ai passé 10 minutes à parcourir un tunnel immensément vide dans lequel il ne s'est rien passé, 10 de plus à en ressortir, puis en essayant d'explorer autour du tunnel au cas où j'aurais loupé quelque chose, j'ai clippé à travers une autouroute pour reparcourir le tunnel par le dessus, mon perso a fait une crise de panique après quelques mètres, game over, succés indiquant que j'ai finis le jeu débloqué, et 25 minutes de ma vie perdues à maintenir W enfoncé

l'expérience au global a duré environ 6 heures, et coute 6 euros en tant normal, mais vu la qualité et la durée des jeux, mieux vaut attendre des soldes


A noter que Hands of Doom et Pony factory existent dans des versions standalone plus complètes que celles présentes sur la collection

edjaw
5
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le 24 août 2024

Critique lue 6 fois

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