Dream est inégal. Il alterne les moments de grâce et d’autres plus conventionnels. Il s’appuie sur de bonnes idées (les cauchemars prennent par exemple place dans un environnement fortement lié à la réalité, rappelant la fadeur de cette dernière), mais n’apparaît pas toujours totalement convainquant dans leur exploitation (la narration utilise un principe de répétition qui part d’un bon sentiment mais s’avère un peu lourd). Plus grave, des bugs viennent quelque peu gâcher l’expérience de jeu. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’éprouver de la bienveillance pour Dream. Parce qu’il offre une aventure contemplative très belle, parce qu’il sait se montrer original, parce ce niveau Escherien reste encore à l’esprit bien longtemps après avoir terminé le jeu. Un premier jeu très encourageant pour l’équipe de HyperSloth.
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