Parodie d'Half Life épisode 3
Duke Nukem Forever est une âme qui n'a pas du trouver son public. Parce que dans le fond, il n'est pas mauvais. Il a juste des rouages vieillots, des mécaniques Old-school, qui ont fait ma joie quand j'ai joué à DNF.
Tout d'abord je suis un grand amateur de jeu bourrin. Tout d'abord Unreal, puis Quake, sérious sam, et ensuite Doom 3 ont largement bercé mon enfance et mon adolescence.
C'est avec un engouement certains que je voulais jouer à DNF. Mais les critiques m'avaient vite refroidi...Puis un soir, la vieille de mes résultats de fin d'année, pour me défouler, j'ai craqué.
En voilà un jeu comme avant ! Boom par ci, boom par là, aucune finesse, tout dans l'excès. On est très loin d'un FPS high-tech avec tout un tas de d'options tactiques, de gadgets...Non non, un panel d'arme, des Porcofilcs, des niveaux linéaires, un level design tantôt affreux, tantôt réussi et rigolo (le développement chaotique s'en fait ressentir sur certains niveaux). Mais dieu que le jeu est bourrin, nerveux et jouissif ! Comme les FPS d'autant !
Le temps aura fané le jeu. Une inspiration à la Half Life² est indéniablement visible, avec des énigmes dispatché ça et là, et quelques voyages en véhicule bien longuet qui rappelle les escapades solitaires du Freeman. Le tout bien évidemment moins maîtrisé que Valve, pour un résultat, moyennement acceptable pour un titre qui se veut sans finesse. Mais passons.
Un solo en demi teinte, avec des moments ultra bien fichus, et ultra marrant, d'autres assez creux, et sans réelle saveur.
Le multi comble le tout pour offrir une expérience à la Unreal bien bourrine sauce Duke Nukem, qui rempli amplement son rôle et je m'éclate bien dessus !
Déçu par une attente trop longue, d'un résultat décousu mais avec de bons moments. Duke Nukem fera un peu revivre les passionnés de FPS bourrin, genre qui s'évapore de plus en plus. Duke Nukem perpétue un peu le genre...Grâce à lui le genre FPS bourrin continue sa lancer, histoire qu'il perdure "forever".