Jouer à Duke Nukem Forever, c'est un peu comme revoir la fille dont on était fou amoureux au collègue pour se rendre compte qu'elle est devenue super moche, ça jette un froid et c'est une petite partie de nous-même qui meurt en même temps que cette image de quasi-perfection qu'on avait gardée en mémoire.
Pourtant ça démarrait bien, un générique pêchu qui met dans l'ambiance, des dick jokes d'entrée de jeu... et puis arrive le vrai début du jeu dans la mansion de Duke, 30mn à se faire chier comme un rat crevé et je pèse mes mots. DNF se prétendait old-school, il n'en garde finalement que les défauts (IA limitée, graphismes sommaires pour ne pas dire moches) tout en souffrant des tares des FPS modernes que sont les tutoriaux chiants et obligatoires, les niveaux en couloir et ultra scriptés, le fait d'être limité à deux armes en simultané, la vie qui se régénère toute seule... bref à trop vouloir faire le grand écart, DNF se retrouve le cul entre deux chaises et n'est ni un bon FPS old school, ni un bon FPS moderne.
J'aimerais dire que l'humour sauve le jeu... mais même pas. Oh y a bien des moments drôles, mais malheureusement trop rares, et les punchlines de Duke sont vite répétitives.
Bref, DNF est un mauvais FPS, probablement l'un des pires auxquels j'ai joué ces dernières années, même les Halo m'ont moins emmerdé que ça. Je m'attendais pas à monts et merveilles, mais là franchement on est à la limite de la mauvaise plaisanterie.