Ecarte tes fesses que je marque un but
Et c’est bien là le principal serions-nous tentés de d’écrire. Loin d’être immonde, l’aspect technique ne restera pas dans les annales, à l’inverse des répliques bien beaufs du Duke. Fier de son humour et de ses babes aussi idiotes que désirables, Duke Nukem Forever emmerde le monde du FPS de 2011 pour offrir un gameplay old school, « comme à l’époque », emmitouflé dans une doudoune de fan service à outrance. Il est certes nécessaire d’être nostalgique des années 90, de prendre plaisir à boxer des mamelons sortant des murs ou de rire des vannes de Duke (« écarte tes fesses que je marque un but ») mais quel pied de se replonger dans cette ambiance. Le prochain aura pour obligation de vivre avec son temps, mais d’ici là, profitons donc de cette pépite jubilatoire et irrévérencieuse.