J’ai effectué le jeu entièrement en coop local. N’ayant pas fait les deux opus précédent, il aura fallu un petit temps d’adaptation pour bien appréhender l’univers et le background fourni par le jeu.
On débute l’aventure en choisissant parmi quatre héros aux caractères diversifiés :
- Lucas le chevalier aux allures de junkies
- Reinhardt le magicien scientifique aux attitudes tendencieuses.
- Anjali, « L’allume cigare ambulant », une archonte manipulant les flammes
- Katarina, la reine des prostituées « Ruisses »
Cette fine équipe représente la 10ème Légion, un ancien organisme dont les seuls vestiges encore vivant sont les quatre protagonistes ci-dessus. Le scénario est classique ; encore une histoire de sauver le monde dont l’antagoniste est ici personnifiée par une certaine Jeyne Kassinder. Néanmoins, Dungeon Siege 3 peut se targuer de pouvoir tenir en haleine le joueur jusqu’à la fin de l’aventure en proposant entre autre différentes atmosphère et paysages à visiter, mais aussi par le biais d’un système d’évolution des compétences intéressant. Même (et surtout) en difficulté maximale, des personnages bien construis sont très fun à jouer et peuvent être très complémentaires.
En théorie, bien des choses sont présentent pour offrir une expérience de jeu plaisante… Mais c’était sans compter sur CETTE P***** de vue qui gâche énormément le plaisir de jeu. C’est un peu comme si la caméra était placée au zénith et qui plus est, la vue est trop rapproché des personnages que pour apercevoir les ennemis ; par conséquent, combien de fois, mon coéquipier et moi-même ne nous sommes pas pris une attaque à distance sortie de nulle part.
On a ici un hack’n slash sans grande prétention mais qui sait contenter le rôliste tolérant que je suis. Par ailleurs, malgré des imperfections dans le gameplay (caméra mal fichue, loot intéressant uniquement pour le joueur 1) c’est un jeu qui reste plaisant mais qui doit être impérativement parcouru en coopération pour profiter au maximum de tout le potentiel qu’il peut offrir.