Earthbound, du génial Shigesato Itoi est un jeu qui n'a jamais traversé les frontières européennes, après pourtant s'être fait remarquer aux Etats-Unis de la plus belle manière (et avec en prime une campagne de pub dépotante (This game stinks !)).
Ness (aperçu dans tous les Super Smash Bros.) part à l'aventure, armé de sa casquette rouge et de sa batte de base-ball après qu'un abeille venue du futur grâce à une météorite lui explique que ce futur-là a été détruit par l'ignoble Giygas, et qu'il aura besoin de trouver trois compagnons afin de mener sa quête.
Le jeu prend place dans les années 199X dans un pays qui ressemble à s'y méprendre à l'Amérique (Onett, ville de banlieue, Fourside avec ses gratte-ciel, désert...). Les situations loufoques s'enchaînent les unes après les autres avec des combats contre des hippies ou des huissiers, un village peuplé de bonhomme avec la tête sur les pattes et parlant un étrange dialecte (la police japonaise est inspirée de l'écriture de la fille de Shigesato Itoi, créateur du jeu) ou encore une balade sur un lac avec le monstre du Loch Ness, pour l'occasion renommé Tessie.
Le gameplay à la Dragon Quest nous propose des combats au tour par tour où l'on voit seulement l'ennemi avec un sprite 2D sur fond psychédélique. La barre de vie est représenté sous la forme d'un compteur. Ainsi, tant qu'il n'atteint pas 0 (il s'écoule en temps réel), on peut se soigner.
Les graphismes sont soignés même s'ils n'exploitent par la Super Nintendo à son maximum. Par contre, les musiques sont absolument géniales avec des thèmes hilarants comme celui des Mr Saturn, ou encore émouvants comme Eight Melodies.
À noter un combat final absolument génial, mon boss de fin préféré d'ailleurs.
À essayer absolument.